- Sebastian HaydenCo-fonda • Marin d'eau douce
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Date d'inscription : 27/08/2019
Sebastian Hayden • Call me a fool [TC Istvan Fersen]
Sebastian Hayden
34 ans • 03/07/1987 • M • 1m82 mais paraît plus grand parce que c'est une bringue • Yeux : verts • Cheveux : châtains, avec une mèche turquoise, cherche pasLieutenant Inspecteur de police à Arapaima
• Myope-astigmate, son score est presque dans les négatifs, si tu lui voles ses lunettes il est quasi aveugle
• Situs inversus (dextrocardie), le cauchemar de ton nouveau médecin
• Plus ou moins ambidextre ; va pas lui demander d'utiliser des ciseaux de la main gauche alors qu'il est gaucher, il sait pas faire
• Pas maladroit mais presque, se blesser bêtement le 1er jour de boulot ? Check, c'est le signe d'une bonne intégration (foutu dévidoir à scotch)
• Sprinter, si tu dois choper quelqu'un, fais-lui signe
• Pas du matin, mais une fois réveillé, c'est foutu pour les autres
• Gros frileux, moins de 15°C = il fait froid, tg
• Hobby principal : plongée sous-marine... en compagnie des requins
• Fume un peu, de temps en temps, c'est juste la clope taxée à un collègue une fois toutes les 3 semaines et surtout en période de stress
• Vit pour les Golden Grahams (dans un bol en plastique à 3h28 du matin un jour d'astreinte)
• Maniaque sur les bords, mais capable de vivre dans un certain bazar (un bazar propre par contre, faut pas pousser)
BUBBLES
Bah ça tombe bien, Sebastian aussi. Seulement, lui, son avantage, c'est de pouvoir manipuler les molécules d'eau de manière à réchauffer des choses. Comment ça fonctionne ? Simple : en très gros, très barbare et pas très scientifique, il peut forcer l'agitation des molécules d'eau. Comme un micro-ondes, mais en quasiment mieux ; si on admet qu'un micro-ondes qui marche, parle et réfléchit à peu près tout seul, c'est mieux.
En soi, c'est plutôt pratique : pas besoin de poireauter derrière les collègues pour réchauffer son déjeuner, en théorie pas besoin de porter de gants en hiver, pas de galère du café qui refroidit... Oui, bon. C'est la théorie ; dans la pratique, Sebastian a besoin d'un contact quasi direct avec ce qu'il veut réchauffer : ça fonctionne à travers le mug en faïence et la barquette de surgelés ; ça fonctionnera pas, ou considérablement moins bien, avec le mug thermos oublié par le collègue sur un bureau quelconque, par contre. Et bien sûr il faut qu'il y ait une certaine teneur en eau dans ce qu'il va réchauffer pour que ça marche (tes chips de banane sont donc sauvés).
On compte ceci dit un certain nombre d'inconvénients, le principal étant que c'est vite fatigant. Au bout de huit à dix utilisations, il perdra en sensibilité dans les mains, comme si elles avaient traîné 10min dans la neige ; s'ensuit alors le classique mélange d'absence de sensations (tactiles et douloureuses), manque de coordination, faiblesse musculaire dans les doigts... Il peut continuer de l'utiliser, s'il n'a pas peur de saigner du nez pendant environ 15min, lâcher son mug de café et, à terme, perdre connaissance au milieu du poste de police. Ce qui est vaguement déconseillé. Le nombre d'utilisations de son don peut varier en fonction de la quantité de matière à réchauffer (comptez une dizaines de mugs de café mais 4-5 barquettes de nouilles sautées maximum, en soi c'est large... jusqu'à ce que tous les collègues s'y mettent).
Parmi les autres choses notables dues au pouvoir, il y a le fait que sa température corporelle soit légèrement plus élevée que la moyenne, presque 38°C de manière constante ; il est de fait plus frileux que la moyenne et tombera plus vite en hypothermie, en plus de faire buguer les médecins qui le rencontrent pour la première fois.
Mais globalement, du moment qu'il y a des molécules d'eau, son pouvoir agit. Et tu sais ce qui est composé à 70% de flotte ?
Bah ouais. Toi.
I'm pretty sure this dead body is not alive anymore
Un premier jour de boulot normal. Et expliquer le pourquoi du comment à un collègue un peu curieux, ce n’était pas mieux.
Enfin presque. C’est ce qu’on appelle faire une entrée fracassante dans la police d’Arapaima. Il y a environ deux ans ; c’est là que Sebastian a débarqué, et bien sûr, pas sans être lui-même. Mais quand on a passé sa vie en Australie, on panique souvent pour rien. Vraiment pour rien. Il vous dira probablement que l’araignée était vraiment flippante et lui a fait immédiatement penser à la fameuse atrax robustus ; pour se révéler être une tégénaire, vraiment moche.
Et vraiment débile.
Au moins autant que lui. On appelle ça se faire ficher dès le début, rien d’inhabituel dans la vie de Sebastian, vraiment. Le chef a eu le temps d’apprendre à quand même lui faire confiance, depuis le temps. Enfin. Si on veut. En deux ans, quand même…
« C’est mon père qui m’a dit ça. Il m’a dit, t’es trop con, tout ce que tu peux faire c’est flic. Du coup bah… »
Echec critique. Son chef le regarde en clignant des yeux d’un air dépité. Sebastian se contente de hausser les épaules. Dans tous les cas, ce n’est pas faux ; son père lui a plus ou moins dit quelque chose dans le genre, et il s’est contenté d’extrapoler gaiement. Parce que c’est un peu comme ça dans leur famille, ils s’en mettent gentiment plein la figure, dans la plus totale des gratuités.
Monopole familial : ce sont les seuls à avoir le droit de faire ça.
Mais c’est un peu bête, quand même. Un des inspecteurs les plus jeunes du coin, voire du pays même pourquoi pas. Un joli coup de filet hasardeux de la part d’un petit flic en uniforme, le genre qui fait plaisir à la hiérarchie et à la municipalité. Pourquoi pas lui mettre une promotion ? Pire, il a fallu lui en mettre une ; fallait pas que les pontes viennent râler à propos de discrimination et tout le tintouin, alors quand un flic, un bon en plus, qui se paie le luxe d'être un doté, réussit à coincer par hasard des mecs que la crim' traque depuis plus de six mois... On est obligé de faire une fleur et de lui dire de virer l'uniforme pour lui filer une plaque neuve et le titre d'inspecteur. Lieutenant inspecteur.
Et lui demander pourquoi il s’était engagé dans la police, tant qu’à faire ?
Le chef a très vite regretté d’avoir posé la question ; d’avoir accepté que ce petit jeune d’à peine trente ans soit installé dans ses bureaux. Et en plus, il a un don… Et ça, le capitaine : ça ne lui plaît pas. Les dons, très peu pour lui. Il n'en voulait pas, de ce petit flic beaucoup trop dégourdi pour son propre bien. Alors, quitte à s’en débarrasser, hein.
Une demande de transfert pour Arapaima, ça prendrait quelques mois. Mais au final. Ce serait gagnant pour tout le monde.
Ça n’a pas pris plus de quelques semaines pour que Sebastian, récemment promu inspecteur, ne se voie transféré à Arapaima. Lieutenant inspecteur. Ça sonnait déjà bien à Sydney, la hiérarchie a décidé que ça sonnerait tout aussi bien au milieu du Pacifique. Raison du transfert ?
Trop de tensions avec ses autres collègues.
On a estimé que c'était plus sûr pour Sebastian d'aller s'exiler au milieu de l'océan. Réponse de l'intéressé : eh bah au moins j'arrêterai de travailler avec des gros cons.
Allez, bisous.
« Non mais je sais, hein. Je suis pas bien foutu, tout le monde est au courant, t’inquiètes. A ce stade, moi, j’appelle ça de la malfoutose congénitale. Puis sinon tu vises la tête. »
Désespérer ses collègues : c’est fait. C’est une session d’entraînement normale au sein de la police de Sydney, surtout parmi les petits nouveaux. Les cadets qu’on martyrise gaiement ; c’est plutôt Sebastian qui a fini par martyriser sa hiérarchie et ses confrères.
C’est ça aussi, d’être situs inversus et de regarder le collègue supposé faire l’attaquant viser trop à gauche en voulant viser le cœur. Bon, soit. Il ne leur avait pas dit, et le toubib de la visite médicale n’avait pas non plus eu l’air pressé d’en informer les patrons. Mais dans le doute… autant viser la tête.
Et puis c’est qu’il a l’air d’avoir de l’avenir, quand même. Il désespère un peu les gens, surtout ses supérieurs hiérarchiques. Mais il a de la suite dans les idées, il est perspicace, on le voit bien monter les échelons et on n’attend un peu que ça : qu’il aille embêter quelqu’un d’autre avec sa spontanéité et sa tendance à saigner sur ses papiers quand les collègues ont envie qu’on réchauffe encore leur café.
Ou comment ne pas savoir dire non. Mais il n’est pas nul, le petit Hayden. Il finit vite lieutenant, on lui proposerait bien de passer les concours et de quitter son uniforme, mais personne dans les locaux de la crim’ n’a envie de se le coltiner.
Alors on ne dit rien parce que la dernière chose qu’on veut c’est que la crim’ se mette à détester votre petit commissariat de quartier à cause du bleu que vous leur avez envoyé parce qu’il est quand même efficace mais bon Dieu. Ce qu’il peut être pénible quand il s’y met. Pas méchant.
Juste un peu chiant.
Un bon flic quand même.
« T’es sûre de ton coup ? Non parce que j’intègre l’école bientôt et ils avaient déjà l’air complètement dépités que j’aie passé les sélections… »
Mais si, ça le fait. Ça va le faire, qu’elle avait dit, la frangine. Les deux abrutis, installés dans la baignoire ; raisons de sécurité obligent. L’idée de base ?
Teindre les cheveux de Sebastian. Ou au moins une mèche. Ils avaient décidé, presque d’un commun accord, que ce serait du turquoise. Pourquoi ? Décision arbitraire, et c’était ça ou violet mûre mais la couleur ne lui disait franchement rien. Mais si ça va le faire, qu’elle avait dit, Fay.
Le pire, c’est qu’elle avait eu raison. Deux-trois mèches, un gros soupir de désespoir de la part de leur mère et un fou-rire de la part de leur père plus tard, ils ont bien été obligés de se rendre à l’évidence. C’était pas mal. Pas mal du tout. C’était même plutôt cool.
Depuis c’est devenu une tradition ; l’école de police de Sydney semble s’en être plutôt bien remise depuis le départ de Sebastian.
« Mais c’est pas dangereux, un requin ! … Enfin, si. C’est dangereux. Mais c’est pas méchant. C’est comme moi : ça voit que dalle et ça se prendrait un poteau même si tu le prévenais qu’il est juste devant. Puis je suis désolé mais quand t’as un panneau “baignade interdite : requins” bah tu vas pas à l’eau. Et puis… »
Un peu compliqué de défendre sa cause auprès d’un collègue de petit boulot estival. C’est que Sebastian avait fini par passer plus ou moins maître dans son hobby préféré : la plongée sous-marine. De préférence avec les requins. L’australien avait toujours aimé être dans l’eau.
Et quand il avait découvert qu’il pouvait être sous l’eau ? Ses parents avaient de nombreuses heures de galère pour le sortir de la piscine comme de la mer à leur actif. C’était devenu encore pire quand il avait découvert qu’il pouvait effectivement aller barboter au milieu de squales paisibles.
Mais comme on empêche difficilement un Hayden de mettre ses idées à exécution… Autant le laisser faire ce qu’il voulait.
Au pire les requins se rendraient bien compte qu’il n’y a rien de comestible sur leur perche de fils. Le plus dur restant comme toujours de faire comprendre aux gens que les requins n’ont absolument rien de foncièrement méchant, ou même de démoniaque.
Sebastian les aime bien, à vrai dire ; entre myopes, on se comprend vite. Il avait depuis peu testé le recycleur d’air et profité d’une bonne heure sous l’eau à regarder les pointes noires aller et venir, chasser d’autres poissons, et s’approcher du plongeur un peu débile qui restait là à faire des bulles.
Il était à ça de leur trouver des noms, mais il aurait eu du mal à les différencier.
« Tiens, utilise ça plutôt, ça marchera mieux. »
Et tu fais quoi, toi, quand ta sœur te tend un tampon parce que tu saignes du nez à cause de ton pouvoir qui fait encore des siennes par moments ?
Bah tu te tais et tu l’écoutes, parce qu’elle en sait quand même vachement plus que toi sur le sujet ; c’est la conclusion à laquelle Sebastian est arrivé ce jour-là. Et c’est vrai que ça fonctionne bien pour éviter de mettre du sang partout, un peu plus pour un instant de ridicule. Mais quand la journée prend un détour sur un oh merde et un début de flaque de sang sur la terrasse comme si quelqu’un avait massacré une salade de tomates…
Les moyens du bord restent les meilleurs.
Parfois c’est bien d’écouter sa frangine. Et parfois moins.
« Et avant que tu me poses la question… nan. Je vois rien sans mes lunettes, donc sois sympa et laisse-les où elles sont s’te plaît. »
Ça n’avait évidemment servi à rien de prévenir. C’est même totalement inutile quand la fille avec qui vous avez rendez-vous a pour passe-temps de faire des blagues ; ça n’a pas traîné avant qu’elle ne se saisisse des lunettes de Sebastian pour les essayer. Ce dernier a juste attendu, en souriant, qu’elle hurle à cause de la correction et ne lui rende son bien.
Une déception amoureuse parmi tant d’autres, les aléas du lycée. C’est elle qui a rompu, paraît-il qu’il n’était pas assez mature. Ce à quoi il a répondu par un haussement d’épaules. De toute façon il allait bientôt quitter le lycée et mettre à exécution le mauvais plan n°2477. Pourquoi se casser la tête avec une des nombreuses personnes dont la seule idée est de vouloir être sûr à ce point qu’il a une vue dégueulasse ?
Ça se voit quand même à l’épaisseur des verres.
« Euh… avant toute chose, papa, je tiens à te dire que… j’ai aucune idée de ce qu’il vient de se passer, mais touche pas à ton mug tout de suite. Sauf si tu veux te brûler. »
Se découvrir un don à quinze piges : check.
N’avoir aucune idée de quoi en faire : check.
Hausser les épaules pour répondre à sa famille : check.
Un weekend somme toute normal chez les Hayden, à un détail près : c’est que quand le cadet de la famille se découvre un don, et qu’il est un peu le seul aux dernières nouvelles à en avoir un, le bordel a tôt fait d’arriver. Déjà il a fallu trouver pourquoi la tasse de café qu’il voulait apporter à son père dans un premier temps s’était retrouvée aussi bouillante que si elle sortait du micro-ondes.
Oh ça n’avait pas grand-chose d’étonnant au final. Sebastian avait toujours été le radiateur de la famille, depuis gamin. Les médecins s’étaient étonnés au début ; mais il était déjà situs inversus, avoir une température corporelle plus élevée que la normale était le cadet des soucis du corps médical quand l’enfant a déjà le cœur placé à droite et un score visuel frôlant les négatifs dès les premières années de sa vie.
Certes. 38,7°C en continu, c’était quand même bizarre. Et un peu compliqué de savoir quand il avait de la fièvre ou pas ; le seuil de « décision maladie » maternel a fini par être fixé à 39,5°C, panique autorisée à partir de 41,2°C.
Ça s’est achevé sur un magnifique non mais t’es mal foutu, qu’est-ce que tu veux que je te dise de la part du paternel, un nouveau haussement d’épaules suivi d’un au moins je sais de qui j’tiens, hein de la part du fils. Un weekend normal chez les Hayden. Et beaucoup, beaucoup de tests du pouvoir pour être sûrs de ce qu’il peut faire, ne pas faire.
Beaucoup de tests. Beaucoup trop.
Et un certain nombre de compresses hémostatiques utilisées. Sans oublier une ou deux pertes de connaissance au passage, quitte à faire les choses bien.
« Madame, je dois vous informer que votre fils est situs inversus. Seulement en dextrocardie, ce qui veut dire que son cœur est placé à droite, et pas à gauche. Ça n’impactera en rien sa santé, c’est parfaitement bénin, mais… veillez juste à en informer les prochains médecins qu’il verra, pour éviter quelques surprises. »
Et si ça s’était arrêté là. Mais non. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Non content de bénéficier d’une mutation rare touchant 1 personnes sur 10 000, il a aussi fallu que le dernier de la famille Hayden se retrouve affublé d’une vue absolument catastrophique. Myopie-astigmatisme, un classique avec un score dans les négatifs.
Rien d’anormal dans la famille paraît-il, déjà habituée aux bizarreries ; il y avait l’histoire de cet oncle tué par un émeu, mais personne n’y croyait vraiment, si ce n’était que l’homme avait effectivement possédé un émeu. La vie avait l’air de commencer sous les meilleurs auspices pour Sebastian qui, une fois le problème ophtalmique réglé avec une paire de lunettes, put voir le monde en beaucoup plus intéressant et beaucoup moins flou.
Ce fut soudainement beaucoup plus simple d’esquiver les croche-pattes de sa grande sœur.
Bizarrement.
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