- Iñaki J. Arleta
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Date d'inscription : 15/03/2021
J'touche du bois - Inaki J. Arleta, sur le pont.
Iñaki J. Arleta
25 ans • 22 Avril 1996 • M • 1m92 • Yeux : bleus • Cheveux : Blond (naturel)Restaurateur d'œuvres d'art et de meubles
La danse des automates.
Même devenus automates, ceux-ci restent fragiles. La porcelaine continue de se briser et le bois de prendre feu. Ceux-ci ne peuvent pas communiquer, du moins, tant que le jeune homme n’aura pas améliorer sa technique. C’est pourquoi il essaye tant bien que mal de consolider ses acquis et de développer son « art » au maximum.
Le drain d’énergie pour donner vie à ses créations reste minime du moment que celle-ci reste d’une taille peu conséquente. Bien évidemment, la taille de l’objet a une incidence directe sur cette quantité-là. C’est pourquoi quelques effets secondaires peuvent se faire sentir en cas d’utilisations trop répétées ou de tentative sur une création de grande taille : Fatigue, migraine, fièvre, nausée, malaise… voir pire en cas d’abus. Le jeune homme peut couper le "lien" avec un automate à n'importe quel moment, néanmoins, il devra faire don d'un peu d'énergie en cas de nouvel essai. De plus, pour garder une certaine emprise sur ses créations (et surtout éviter qu'elles fassent n'importe quoi), il évite d'en utiliser trop à la fois. C'est pourquoi il n'en garde que dix actifs en même temps. De ce fait, il utilise son pouvoir surtout sur les créations qu’il juge réussies ou pour en faire cadeaux. Pour ce qui est des cadeaux. Les automates restent indépendants. Disons qu'il se rapprochent des animaux de compagnie. Ils vivent par eux-même, explorent, etc, mais si on leur demande de venir avec nous ou de rester sage, ils le feront. Le lien crée entre l'automate et son propriétaire se développera de plus en plus au fil du temps.
On le surnomme alors : « Le Marionnettiste. »
...
Plus les minutes défilaient et moins il avait de patience. Alors qu'il essaya d'attraper une pièce à quelques centimètres de lui, il fît tomber une boîte et en renversa son contenu. Il n'arriva pas à retenir une injure. Il commença à remettre le tout en place en continuant de pester, c'est alors qu'il tomba sur une vieille photo. L'approchant de la source de lumière, il l'a reconnu immédiatement.
Sur celle-ci, on pouvait apercevoir un vieil homme d'une soixante d'années, arborant une longue barbe blanche. De petites lunettes rondes sur les yeux et un bonnet rouge sur la tête. Un grand sourire était figé sur son visage, à ses côtés, un petit garçon avait l'air de faire la tête. Il croisait les bras, détournant le regard de l'objectif. Il ne semblait pas vraiment enclin à être pris en photo. Le jeune continuait d'observer cette photo, nostalgique. Il se souvenait parfaitement de cette époque. Après tout, il ne pouvait pas vraiment l'oublier...
Dix ans plus tôt.
La nuit commençait doucement à tomber sur les hauts plateaux espagnols. La chaleur étouffante se faisait encore ressentir tandis que les cigales n'en avaient pas encore fini avec leur mélodie. Là, au sommet d'une des collines, une maisonnette en bois trônait au milieu de ce "no man's land" de pierres et d'oliviers. On était plus proche d'une cabane que d'une maison d'ailleurs.
La plupart des matériaux avaient été récupéré ça et là, rendant le tout pittoresque au possible. La légère brise faisait claquer les volets alors qu'un petit garçon aux yeux rougis, se trouver là, au milieu de ce qui servait de salle à manger. Devant lui, assis, deux pantins sculptés en bois de taille quasi humaine. C'est deux-la n'avait pas grand-chose d'humain, la technique, était hasardeuse, brouillonne, digne du plus grand des amateurs
Le petit garçon le visage encore embué, tendait ses bras en direction des deux amas de bois. Il se concentra alors encore, encore, encore et encore.
Les secondes passèrent et toujours rien. Au bout de plusieurs minutes de concentration alors qu'il avait abandonné tout espoir... Les larmes du garçonnet se remirent à couler de plus belle, alors que les deux pantins se mirent à trembler frénétiquement. Les spasmes étaient si violents, qu'ils avaient du mal à ne pas chuter de leurs sièges. Le brun essayait tant bien que mal de tenir la cadence, mais il se sentait déjà partir, ayant déjà atteint sa limite. Il tituba alors, et tomba à genou. Les mains au sol, il avait du mal à respirer. Les gouttes de sueur perlaient sur son front et venaient s'écraser au sol, se mélangeant avec ses larmes.
Il vînt coller son front contre le sol et se mît à hurler, laissant échapper toute sa peine et sa colère. Il resta alors comme ça, prostré, pendant plusieurs heures... jusqu'à ce que les larmes s'estompent.
Un grincement vînt briser le silence ambiant. Une ombre, lampe torche en main, apparue dans l'encadrement de la porte.
- Alors gamin... Commença la personne qui venait d'arriver.
- Je... Je ne suis pas assez fort.. Pour...ça. Souffla l'enfant.
- Que veux-tu vraiment ?
- Je veux... Qu'ils reviennent... Qu'ils reviennent tout les deux.
- Alors... ? Que vas-tu faire, gamin ?
- Je vais les ramener... Je .. Je vais créer les meilleurs des automates. Ils seront vivants, comme les humains. Ils auront un cœur... et une âme... Le garçonnet étouffa un sanglot et jeta un dernier regard vers les deux pantin de bois en face de lui.
Je vois... L'homme entra alors et referma la porte derrière lui. Je vois. Allez... Il posa sa main sur la tête de l'enfant. Viens avec moi.
Lionel Alonso Carga, voilà son nom. Il était un des voisins de la famille Arleta au village. Pas besoin de préciser quel village, vous ne connaissez pas. Bon, d'accord. Espierba. Voilà ! Vous ne connaissez pas. Il n'y en a pas grand chose à dire de toute façon, cinquante habitants, perdu au milieu de nul part. Sérieusement, il n'y a rien à dire sur ce village.
Pour en revenir à señor Carga, c'était un vieil homme de cinquante-huit ans, grand et costaud. Le teint halé, arborant une barbe touffue et un début de calvitie. Ancien ébéniste et fabricant de jouet, il avait enseigné quelques astuces au petit Iñaki pour lui apprendre les bases afin de travailler le bois pendant des mois. Après la mort de ses parents, il prit l'habitude de garder une œil sur l'enfant. Devenant une sorte.. de gardien pour lui, ne voulant qu'une chose pour le petit garçon : "Qu'il fasse ce qu'il aime." Le garçon fut placé en famille d’accueil par la suite. Pas loin. Saragosse. Il y resta jusqu’à sa majorité. Suivant une scolarité normale, se passionnant pour l'art plastique... bien évidemment. Toujours aidé financièrement par Lionel, encore et toujours...
Ne voulant plus être un poids pour son mentor, il réussi finalement à pouvoir s'inscrire à cette université chelou sur cette fameuse île après avoir fait toutes les démarches et surtout après avoir économisé assez. Il avait eut peur de lui annoncer, de ... l'abandonner. Mais.. il ne sentait pas vraiment à sa place ici. Il stagnait, il voulait toujours faire plus, faire mieux. Il était frustré. Pour seule réponse, il reçut une enveloppe de la part du vieil homme : "Ouvre-la sur place et tu comprendras...." Sur le coup, il voulu remercier Lionel mais rien ne sorti de sa bouche. Il se contenta de le prendre dans ses bras.
***
Toujours assis à son bureau, le jeune homme continuait de contempler la fameuse photo. Même si elle lui rappelait un douloureux souvenir, elle lui montrait aussi qu'il avait passé dix magnifiquesS années de joie, de dur labeur et de travail.
- Je me demande comment tu vas... Vieil homme. Le brun plaça la photo à côté de petits bouts de papier. Un billet d'avion et de la fameuse lettre, dont seule une phrase y était inscrite : "Fais ce que tu as à faire." Il éteignit la lampe et décida d'aller se promener un petit peu. Il souria. Il allait passer une belle journée.
Après avoir terminé ses études et reçu son diplôme, le jeune homme décida d'ouvrir une petite boutique en ville pour restaurer des œuvres d'art et des meubles ainsi que vendre ses propres créations.
- InvitéInvité
Re: J'touche du bois - Inaki J. Arleta, sur le pont.
On dirait un Deidara avec les pouvoirs inspirés de Sasori, ça me perturbe aha.
Tu devrais bien t'entendre avec @HEUR FUEGO, qui est très accès marionnettes également !
++
- InvitéInvité
Re: J'touche du bois - Inaki J. Arleta, sur le pont.
et a aller réagir quand tu pourras au dernier même posté (parce que tu l'as pas eu en avant première)
- Iñaki J. Arleta
- Messages : 37
Date d'inscription : 15/03/2021
Re: J'touche du bois - Inaki J. Arleta, sur le pont.
@Harrison Liesse ....
- Basil HirschCo-fonda • Da Vinci Code
- Messages : 2205
Date d'inscription : 22/08/2019
Re: J'touche du bois - Inaki J. Arleta, sur le pont.
• Ton perso a 24 ans, pas 22 !
• Il faut le prénom et le nom de ton personnage dans le titre de ta fiche. "Knacki" ça marche pas pour les nouveaux qui connaissent pas les bails.
• Ton personnage n'est pas étudiant, mais civil. Dans ta fiche il suffit de remplacer au tout début class="etu" par class="civ" .
Voilà c'est tout !
- Iñaki J. Arleta
- Messages : 37
Date d'inscription : 15/03/2021
Re: J'touche du bois - Inaki J. Arleta, sur le pont.
Tout est modifié ! Je voulais mettre 24 ans, j'avais mis 24 avril pour la date de naissance.
- Basil HirschCo-fonda • Da Vinci Code
- Messages : 2205
Date d'inscription : 22/08/2019
Re: J'touche du bois - Inaki J. Arleta, sur le pont.
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