- Gabriel StarlingAdmin
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Date d'inscription : 08/04/2021
Gabriel Starling • waste a moment [QC Istvan Fersen]
Gabriel Starling
35 ans • 04/05/1986 • M • 1m80 • Yeux : bleus • Cheveux : blond-rouxEnseignant-chercheur en géologie-volcanologie
Parle anglais, français ; comprend l'afrikaans, le néerlandais, le portugais et l'espagnol ; a des notions de xhosa et de swahili
• Allergique à la pénicilline
• A un python royal appelé Etna et un chat appelé Laki
• A une collection de minéraux et de pierres précieuses/semi-précieuses construite au fil des années
• A un compte Instagram essentiellement constitué de photos de paysages, de volcans, du chat, du python, encore des volcans, de cailloux, du python, encore des minéraux, encore le chat... mais jamais sa propre tête par contre.
• Sommeil de plomb ++++ : le gosse des voisins qui a besoin de se faire exorciser ? osef.
• Sait manoeuvrer un petit voilier
• Sait réparer de l'électronique simple
• Bon bricoleur en général
• Stress baking & stress eating
• Fait exactement la même chose quand il s'ennuie d'ailleurs
• Hangry de base, impossible d'en tirer quoi que ce soit s'il a faim
• Impossible d'en tirer quoi que ce soit s'il vient de manger
• 1 repas = 1 sieste
• h24 un truc à grignoter dans son sac
• A la classe même avec le chapeau ridicule que tu vois sur la tête de tous les géologues dans les reportages
• A été en Antarctique
• A un
• Sait utiliser une boussole, lire une carte et se positionner dessus
• Pas du matin DU TOUT. Le matin ça se finit à 14h30 après 6 cafés
• A un hamac dans son salon à côté de la baie vitrée, et un autre dans son bureau
• Infoutu de tenir l'alcool, en 4-5 verres il est sous la table
• Sa némésis : les pancakes
• Chai latte is love, chai latte is life
• A des taches de rousseur qui se montrent quand il prend le soleil
• Listé comme doté dans 9 pays différents et 2 états des USA
J'ai glissé, chef
Qui ne rêve pas de pouvoir faire se la boucler ce mioche insupportable dans le train ? de lui dire d'arrêter de courir ? d'avoir assez d'autorité pour, en passant, dire à sa mère de passer son appel-dispute à son ex sur la plateforme et pas dans le wagon ?
Eh bien... Gabriel n'a pas besoin d'en rêver, en fait, parce que c'est son don. Il peut donner n'importe quel ordre à n'importe qui. Pour que ça fonctionne, il lui suffit de regarder la personne concernée et de prononcer l'ordre, ajouté d'un petit s'il vous/te plaît histoire de faire bonne mesure ; eh oui, la politesse, c'est tout de même important.
Le seul problème, c'est que si l'ordre est exécuté automatiquement par la personne concernée, Gabriel, lui, se prend invariablement un bon vieux retour de karma dans les 24h qui suivent. Celui-ci est proportionnel à l'ordre donné. Ainsi, un petit "ferme-la s'il te plaît" se verra souvent accompagné d'un bus manqué, d'une mise à jour de l'ordi qui prend 350 ans ou de son mug préféré piqué par le collègue en salle des profs ; rien de très grave, juste assez pénible pour casser une journée.
En revanche, un bon vieux "fais-moi plaisir et prends le premier avion pour Niamey stp" se soldera d'un revers de médaille beaucoup plus sévère qui peut aller d'une chute potentiellement dangereuse dans les escaliers à un accident qui peut mal tourner au point de finir à l'hôpital.
De même que l'ordre peut être interprété un peu n'importe comment. Un "passe-moi le sel stp" pourra se transformer en lancer de salière vers sa tête par-dessus la table ; un "allez voir ailleurs si j'y suis s'il vous plaît" verra la personne visée se déplacer de 5m. Techniquement, c'est ailleurs.
- TW sujets sensibles:
- Certains ordres n'ont bien entendu aucune raison d'être là. Sont donc exclus ceux invitant au meurtre, au suicide, à l'agression d'autrui et à l'automutilation.
Gabriel peut utiliser son pouvoir sur 5 personnes par jour. Pour pouvoir redonner un ordre à une même personne, il doit attendre au moins 24h entre chaque : tant qu'il n'a pas pris le piano du karma sur le coin du nez, son don ne peut pas être utilisé sur quelqu'un qui s'est déjà vu sommé d'aller pique-niquer avec les manchots d'Adélie.
Au bout de 2 ordres donnés, Gabriel commencera à avoir du mal à se concentrer et à ordonner ses pensées. Au bout de 3 personnes, il mélangera ses mots et aura du mal à saisir des concepts abstraits. Au bout de 5 personnes, il se retrouve juste quasi incapable de parler, mélange les langues qu'il parle avec difficultés d'articulation en plus de ne pas savoir faire la différence entre du suédois et du mandarin. Cet état dure environ 24 à 48h et est un tantinet handicapant quand on est prof et qu'on doit 1) parler à un amphi 2) lire des copies pour les corriger.
N.B. 1 : le pouvoir s'active avec "s'il te/vous plaît" et comme l'île est anglophone... bah voilà, à chaque "please" ça fonctionne, et c'est pareil pour les autres langues. S'il le dit en xhosa, ça fonctionne tout pareil
N.B. 2 : il faut que la personne comprenne la langue dans laquelle il lui parle pour que ça fonctionne. S'il vous le dit en swahili et que vous ne comprenez pas le swahili... ben ça marchera pas.
All around the world
Il y a ceux qui décident de faire nuit blanche jusqu’au partiel du lendemain, parce que vu l’heure, il est inutile d’aller dormir et il y a ceux qui ne vont pas se réveiller pour le partiel.
Il y a ceux qui peuvent manger des pancakes et d’autres qui n’ont juste pas de bol. Du tout.
Ceux qui peuvent juste adopter un chat et qui en adoptent un. Avant de décider d’adopter aussi un python.
Bref, dans la vie, il y a des gens relativement normaux et ceux que la roulette russe de l’existence a oublié de doter de trucs de base, comme une manière de réfléchir claire et direct. Quand ils réfléchissent. Vous devinerez très vite à quelle catégorie appartient Gabriel, de toute façon.
4 mai 1986
Naissance à Plettenberg Bay. Ses deux parents sont néo-zélandais mais installés en Afrique du Sud depuis quelques années pour leurs boulots respectifs. C’est qu’entre une ornithologue-éthologue et un biologiste marin doublé d’un cétologue, on a vite fait de se retrouver à l’autre bout du monde. Il est l’aîné d’une fratrie de trois et pas le plus sage pour autant.
Août 1991
Il a déjà une petite sœur depuis 2 ans, avec environ 3 ans d’écart. A cinq ans et avec ses premières années à Plettenberg Bay, il prend finalement le large avec ses deux parents et sa sœur pour suivre la migration des baleines à bosse ; parce que quitte à bouger, autant bouger en famille, et c’est aussi l’occasion de voir des orques. Et l’hémisphère sud très au sud, fatalement.
Mars 1993
7 ans, mais déjà une ou deux dents en moins, merci la croissance. Les chamailleries avec la petite sœur vont bon train pendant que maman Starling juge en se demandant pourquoi elle a accepté d’en faire un troisième qui est prévu pour le début d’année suivante. Papa Starling, quant à lui, annonce qu’ils vont bouger. Eh oui, encore : direction le Brésil. On s’installe et très rapidement, on reprend le bateau pour faire l’aller-retour Brésil-Patagonie et observer les baleines. Six mois en mer et l’école à distance, c’est quoi en vrai ?
Février 1994
Naissance du petit frère et dernier de la fratrie. Maman Starling a été catégorique dessus : suivre les baleines encore six mois, OK, mais pas de 4e lardon. Les deux premiers ont déjà passé plus de temps sur un bateau à apprendre à réparer la radio et les pompes que sur la terre ferme ; bon, au moins, ils savent nager et ils n’ont pas encore essayé de se noyer mutuellement, ce qui est toujours un bonus.
Mai 1994
C’est à eux de migrer, après quelques mois sur le plancher des vaches pour que papa Starling puisse faire son job et trier les données recueillies pendant leur dernière épopée. Du coup, ils vont voir comment c’est au-dessus de l’équateur et tant qu’à y être, ils atterrissent à Honolulu.
Octobre 1994
En plus de retourner observer les baleines ; et des oiseaux, maman Starling donnant des cours à l’université d’Honolulu à cette période ; il y a eu la découverte du don. C’est que c’est un poil suspect quand votre aîné dit à sa petite sœur d’aller « piquer une tête et arrêter de l’embêter » et que la principale intéressée s’exécute, d’abord sans broncher, pour être repêchée rapidement sans comprendre ce qui lui est arrivé.
Ça l’est d’autant plus quand on voit son enfant soudainement devenir malade en bateau alors que ça ne lui a jamais posé le moindre problème jusqu’ici ; surtout pour que ça s’arrête dès le lendemain. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Mais bon. Comme maman Starling est elle-même dotée, ça n’étonne finalement personne qu’il y en ait au moins un dans la famille à avoir chopé le truc.
Novembre 1994
Quitte à être sur une île volcanique, Gabriel se prend de passion pour tout ce qui les concerne de près ou de loin, et donc, les cailloux par extension.
Heureusement qu’avec deux parents dans des domaines scientifiques, il y a de quoi recevoir du soutien ; sans oublier les grands-parents qui envoient toujours un peu d’argent depuis Auckland et qui permettent au gamin de commencer à s’offrir de quoi entretenir sa nouvelle lubie. Toujours en se chamaillant avec ses deux cadets au passage ; ben oui, spécialiste en cailloux, c’est pas un vrai métier. Pas comme baleinologue et oiseaulogue.
Juin 1995
Nouveau départ, encore pour suivre les baleines, mais cette fois-ci, toute la petite famille remonte vers l’Alaska. Et ça permet de changer un peu d’air, après quelques galères avec un don qui demande encore des ajustements et quelques remarques de professeurs concernant la politesse.
Ceux d’Anchorage étaient tout aussi perdus, ceci étant, ce qui n’arrangeait pas du tout les affaires de la famille. Comme si passer l’hiver en Alaska sur un bateau n’était pas déjà assez la galère (mais ça coûtait moins cher de rester dans la marina que de devoir payer le mouillage ET le loyer d’un appartement). L’avantage, c’est que Gabriel étant sociable, le fait de changer régulièrement d’école ne l’a jamais vraiment dérangé.
Septembre 1995
Après le Brésil, Hawaï et l’Alaska, il est temps de rester dans l’hémisphère nord. Destination : Terre-Neuve-et-Labrador pour observer les macareux moines et des petits pingouins sur les îles Gannet, Funk et dans la réserve de Cape Ste Mary. Parce que ça va bien cinq minutes de suivre papa Starling observer des mammifères marins, maintenant, il s’agit de suivre maman Starling qui étudie les piafs. Avec autorisation de la suivre sur le terrain quand il n’y a pas cours, quand papa Starling ne les kidnappe pas pour faire un tour en bateau.
Juillet 1996
Expédition… plus ou moins familiale au parc maritime de Saguenay-St Laurent, pour aller voir des baleines bleues. Les trois marmots sous la surveillance de leur cétologue de père pendant que maman Starling reste à observer les petits pingouins de la réserve Ste Mary. Une semaine à se balader tranquillement et à faire… moult imbécillités.
Mars 1997
Toujours l’hémisphère nord, toujours les macareux moines, mais surtout, direction : l’Islande, terre de volcans. Au moins un enthousiaste dans la famille : Gabriel. Toujours là pour traîner sa famille en randonnée et à insister pour faire le fameux volcano tour pendant les vacances ; 0 regrets de la part des autres membres de la petite tribu, la balade était quand même vachement sympa.
Décembre 1998
La première grande déception d’une vie : le Grimsvötn entre en éruption mais les autorités empêchent bien entendu quiconque d’aller voir le phénomène. Condamné à regarder les reportages live depuis la télé du salon. Mais bon, de toute façon, ils étaient déjà en train de remballer leurs affaires pour quitter l’Islande et repartir vagabonder.
Février 1999
Ils repartent, tous en bateau tant qu’à y être. Partis pour un périple de 88 jours jusqu’en Nouvelle-Zélande en passant par Lisbonne, Cap Vert, Cape Town, Toamasina, Sydney et finalement, Auckland vers avril. Les parents Starling ont fini par avoir envie de se poser et de rester plantés à un bureau pour trier des données, ou bien donner des cours sur leurs domaines respectifs en plus de regarder leurs enfants continuer d’être stupides en grandissant. Et puis c’était plus sympa de faire les anniversaires avec les grands-parents, quand même.
Juin 1999
Premiers pas au collège après avoir suivi le début du cursus par correspondance. Il faudra à Gabriel un léger temps d’ajustement : eh oui, plus possible d’abandonner ses cours pour aller gambader sur le pont du bateau ou dans la pampa avant de revenir sur des faits historiques ou des équations de chimie. Tristesse.
Novembre 1999
Premier accident de don au collège. Rien de très grave, mais un moment gênant quand même quand il a fallu ensuite expliquer 1) au dirlo 2) aux profs 3) au reste de la classe ce qu’il se passe s’il ne fait pas attention à ses phrases. Et la cheville foulée dans les escaliers, aussi, c’est moyennement drôle. A partir de là, Gabriel a dû aller à quelques sessions de maîtrise de don avec un professeur spécialisé, rien de très méchant étant donné que le sien peut se passer d’activation assez facilement… en théorie.
Mars 2000
Fin du collège, depuis un mois. Nouvel univers, toujours plus d’occasion d’être le nerd de la classe (et fier de l’être) et une bande de potes avec qui faire n’importe quoi ; eh oui, pourquoi se priver. Moult gamelles au skate parc, dans les rochers, des chaises de classe… maints plongeons dans la flotte et du camping dans le jardin. Et direction le lycée.
Décembre 2003
Fin du lycée ! … Et pas énormément de temps devant soi pour organiser la prochaine rentrée à la fac de Wellington. C’est qu’il y a quand même 14h de route pour y arriver depuis Auckland et qu’il faut bouger un certain nombre d’affaires à installer dans la petite chambre étudiante du campus. Ah oui, les joies de l’indépendance.
Mars 2004
Le début de la fac. Tant qu’à y être et à continuer d’être un vrai nerd, Gabriel a choisi de faire double cursus. Géologie et géochimie, avec la ferme intention de se spécialiser dès que l’occasion se présentera. Il commence dans un même temps à constituer sa collection de cailloux.
Août 2006
Il songe sérieusement à changer de chambre étudiante, partir en colocation et avoir une vraie chambre où il n’y a pas une kitchenette et un bureau qui traînent, parce qu’il est temps d’acheter une vitrine pour les cailloux. En parallèle des cours et moult devoirs, il commence à voir pour une colocation l’année suivante.
Avril 2007
En colocation avec d’autres nerds, chacun dans leur domaine. La joyeuse bande de cinq étudiants dont deux internationaux restera telle quelle aussi longtemps que possible. Gabriel continue d’enrichir sa collection après avoir acheté une vitrine sans penser à la galère que ce sera quand il faudra déménager, mais il n’en est pas encore là, il vient de commencer sa dernière année de licence. Quand même.
Décembre 2007
La licence ? Check. Double, en plus. Maintenant il n’y a plus qu’à faire le reste. Toujours plus de cours, parce que pourquoi pas : c’est parti pour un master.
Mars 2007
Début du master. Classe à petit effectif, cursus géologie et géophysique, option recherche. Parce que quoi de mieux que d’aller gambader sur le terrain avec des spécialistes de montagnes un peu énervées ? Et de se lancer dans des recherches sur le sujet ? Oh et tant qu'à y être... C'est aussi le début d'une histoire d'amour.
Juillet 2007
Et la fin d'une histoire d'amour, aussi. Attention red flag : son ex ne voulait pas faire un marathon Lord of the Rings en version extra-longue. Thank you next.
Décembre 2008
Fin du master ! Et qu’est-ce qu’on fait quand on est totalement masochiste ? Bah on se lance dans une thèse. Tout à fait. Parce que tant qu’à y être, autant faire les choses bien ; et de toute façon, papa Starling et maman Starling ne peuvent rien dire, ils ont fait la même. OK, dans des domaines un peu moins périlleux, mais bon, dans l’idée…
Mai 2009
Passer son anniversaire en Antarctique ? Check. Aller voir le mont Erebus et son lac de lave ? Check. Choper son premier coup de soleil au milieu des manchots ? … Check.
Septembre 2009
Le lac de lave du Nyiragongo ? On peut cocher la case ! Et la thèse ? Oh, ça avance doucement, disons que la rédaction à l’arrière du pick-up c’est pas ce qu’on a inventé de plus pratique. Mais Gabriel aime le travail sur le terrain, il sait qu’il a du temps devant lui ; et puis il a déjà passé 2 mois et demi en Antarctique et se trimbale des taches de rousseur depuis le coup de soleil.
Juin 2010
En train d’admirer l’éruption de l’Eyjafjöll en Islande, avec son directeur de recherche, des photographes givrés et d’autres chercheurs beaucoup trop heureux de se planter près d’un volcan en pleine activité, en plus de bloquer une partie du trafic aérien avec son nuage de cendres. Il a d’ailleurs un petit bocal de cendres récupérées sur le capot de leur voiture ; avec la tristesse de ne pas avoir pu récupérer de morceaux de roche volcanique. Trop chaud.
Octobre 2010
S’est fait traîner en Indonésie pour étudier les éruptions du Krakatoa et du Tambora. Petite visite de la caldeira, discussions diverses avec les géologues qui surveillent la montagne. Des fois qu’elle veuille faire un remake de 1815 ou une bêtise du genre. L’inconvénient de la caldeira du Krakatoa ? … Elle est sous l’eau. Eh oui.
Janvier 2011
Petite excursion au Merapi, parce que c’est pas trop loin du reste et qu’il y a toujours une bonne excuse pour aller voir un des volcans de la décennie. Et c’est aussi le lancement du compte Instagram, pour faire rager les potes de promo restés à Wellington. Et puis la famille, aussi, un peu.
Mars 2011
L’éruption de l’Etna ? C’est très joli à regarder. Un peu plus angoissant quand l’aéroport de Catania se fait fermer à cause du danger et qu’il faut trouver une solution alternative pour repartir après avoir récolté moult et moult données qu’il faudra ensuite, euh… trier.
Mai 2011
Tant qu’à être en Italie (oui) (la Sicile est en Italie) (cessez le chauvinisme, là), autant en profiter pour continuer le tour des volcans de la décennie et aller voir le fameux Vésuve, tranquillement posé sur sa petite caldeira et récolter quelques infos pas piquées des hannetons aux mecs qui font déjà le pied de grue sur place toute l’année. Et ça fait déjà deux ans qu’il vagabonde, en plus, le thésard.
Août 2011
La longue excursion se termine par le volcan Ulawun en Guinée et on revient en Nouvelle-Zélande. Une petite visite du lac Taupo est prévue pour la fin de l’année, mais en compagnie des autres potes de promo. Bah oui, quand même. Quitte à ce que tout le monde profite de l’histoire de l’éruption Oruanui, autant le faire directement sur place. Plus ou moins. Non parce que le lac est profond de 186 mètres donc ils n’allaient pas non plus le faire en bathyscaphe
Décembre 2011
Après avoir vagabondé pendant deux ans sur le terrain, à récolter des données et taper la causette à d'autres géologues fêlés du bocal, il est l'heure de passer à la partie la moins drôle de la thèse. La rédaction. Qui demande d'abord de trier les données ; et c'est long. Très long. Suffisamment long pour se dire qu’on a le temps de faire ça pendant que les lasagnes cuisent. Puis qu'on a envie de faire des crêpes. Puis qu'on se dit qu'elle a l'air pas mal cette recette et…
Avril 2012
Entre deux tris de données et un essai de rédaction, Gabriel insiste dans son nouvel intérêt pour la cuisine. Principalement à cause du stress de la thèse ; puis quoi, faire des beignets maison c’est mieux que d’acheter de la glace trois fois par semaine, non ? Puis au pire… les colocs sont contents, de même que les petits L1 un peu paumés qui viennent aux TD pour gratter des points.
Juin 2012
Un nouvel ennemi a été découvert... les pancakes. Pas que ce soit compliqué à faire, loin de là : c'est même le piège. Non, c'est juste que Gabriel devient soudainement parfaitement inutile s'il en mange, peu importe la recette utilisée (et le nombre de pancakes avalés). Le mode d'emploi se résume à l'abandonner dans le canapé et à revenir voir régulièrement s'il respire encore. Inexplicable. Mais les pancakes sont théoriquement bannis de la cuisine, de fait, sauf quand les colocs en demandent. Souvent. Les saligauds.
Juillet 2012
Il paraît que la fin du monde est pour bientôt et, au pire, ça lui évitera de devoir rendre sa thèse et la soutenir devant un jury. Déjà qu'il doit la faire en 4 ans au lieu de 3 parcs qu'on l'a embarqué gambader autour de la planète. Entre deux squattages de la cuisine avec son PC et la commande vocale pour avoir les mains libres ; nique la ponctuation ; Gabriel se surprend parfois à rêver que le supervolcan du lac Taupo décide de faire son come back et de partir dans un grand boum, Krakatoa ou Santorin style.
Octobre 2012
Parfois il se passe des choses. Comme entendre sa coloc dire qu’on fait dans le stress baking parce que c’est le troisième marbré du mois et le deuxième gâteau de la semaine ; et que tant qu’à faire, on peut attacher sa ceinture à un cran moins serré que d’habitude. Bon. La routine. Et toujours plus de tri de données à faire, de rendez-vous (pas romantiques du tout) avec le directeur pour voir l’avancée et l’orientation de la thèse.
Décembre 2012
Noël.
Vacances ? Thèse. Les vacances sont devenues un lointain concept qui se résume à traîner au lit le matin, fixer son plafond, finir par se bouger pour manger en allumant l’ordi pour reprendre le tri des données, faire des tours sur sa chaise de bureau et se faire sortir par la coloc parce que « il fait beau, va prendre l’air ou bosser dehors, on a déjà dépassé le budget courses là. »
Janvier 2013
La fin du monde, c’était une grosse arnaque. Rajoutez à ça le retour des TD et une utilisation involontaire du don sur un des colocs et vous obtenez une année qui finit par 13 et sonne comme un vendredi. Moult excuses, un plantage de PC et une bonne frayeur plus tard, il n'y a finalement pas de casse ni de rancune et juste un paragraphe de la thèse de perdu. Pas encore l’apocalypse, mais presque.
Novembre 2013
Soutenance ? Soutenance. Et dans le frigo, une assiette de pancakes, un gratin de patates, des meringues, un fraisier, et une marinade prévue pour le barbecue du soir, s'il arrive à convaincre le jury de ce qu'il baragouine sur des pages et des pages.
La soutenance aura duré presque… trois heures au final. Pour quarante-cinq minutes de présentation, mais le jury avait visiblement des questions. Beaucoup de questions. Le stress retombe d'un coup quand on lui annonce finalement que sa thèse est soutenue à l’unanimité ; nouveau genre : docteur. Option rentrer chez soi, récupérer les pancakes et un bout du fraisier dans le frigo, manger ça à même le sol contre le canapé jusqu’à ne plus pouvoir faire autre chose que taper une sieste.
Janvier 2014
Et une fois docteur en géologie et volcanologie, on fait quoi ? On profite de ses deux mois de vacances pour dormir et aller faire de l'escalade avec ses colocs histoire de se remettre au sport. Paraît que ça peut servir, surtout après des années à faire le yo-yo avec son poids et qu’on regarde les crans de la ceinture être usés de manière pas du tout régulière. Mais bon, quand on vous a proposé un poste pour faire des TD à la rentrée, option voyages pour faire rager les étudiants avec des photos, ça fait relativiser. Et on adopte un python aussi. Parce que c'est mignon, un python.
Juin 2014
Des petits bébés de L2 qui sont jaloux des photos du dernier voyage de recherche ? Check. Mais ils sont contents quand même au final, il leur a ramené des cookies et ils ont prévu une sortie géologie au lac Taupo. C'est parti pour gambader gaiement dans les hautes herbes en plein hiver.
Mars 2015
Un voyage pile pour la rentrée ? Ah bah oui. Il est temps de retourner profiter du soleil de minuit en Antarctique ; et de faire en sorte de ne pas choper un autre coup de soleil. Les TD ont bougé et cette année-là, il fait ceux du semestre suivant. Les petits L1 ne savent pas à quoi s’attendre ! Mais les L3 risquent d’être un peu blasés, par contre, c'est qu'ils commencent à avoir l'habitude. Et en rentrant ? … On adopte un chat pour le retrouver à squatter sous la lampe du vivarium du python.
Août 2015
Et tant qu’à commencer à donner cours, on peut… on peut commencer à préparer le partiel de fin de semestre aussi. Il l'a déjà fait, mais ça n’empêche : c'est un peu stressant. Il a toujours peur que ses étudiants ne comprennent pas bien le cours et se plantent. Et qui dit stress dit… un frigo qui se retrouve capable de tenir un siège.
A part que la colocation s'est dissoute et qu'il a son propre appartement, depuis l’année précédente. Ça et la fac qui parle de lui passer carrément un poste d'enseignant-chercheur et de le laisser aussi faire des CM. La titularisation, vous dites ? Ok. Nouvelle dose de pâte à choux et tant qu’à y être on va aussi refaire de la moussaka et un fondant au chocolat.
Décembre 2015
Wellington est en guerre ! … Oui. Plus ou moins. Parce qu'ils veulent garder Gabriel ; eh, un de leurs anciens étudiants, dont la thèse a été validée unanimement par le jury, quand même. Sauf qu’il y a aussi une certaine D.W.I qui lui a proposé un poste et il est intéressant. Encore une fac réputée, toujours la possibilité de vagabonder autour du monde… la seule chose qui change c'est que c'est sur une île avec une majorité de dotés. Quasiment que ça en fait. A part peut-être un ou deux spécimens rares de gens sans don ; ils se sont paumés, peut-être. Sans doute.
Juin 2016
Ciao les rageux ! Après moult concertations avec notamment lui-même, Gabriel décide de reprendre le large pour aller se poser à Tapë Roa. Il a quand même accepté de faire un dernier semestre à Wellington. Pour quelques derniers TD et un partage de gâteaux avec les étudiants qui appréhendent peut-être un peu de voir qui va le remplacer. En attendant, la rentrée à la D.W.I est en septembre et lui il a… des vacances d’été ? en juillet ? … Attendez, quoi ?
Novembre 2016
L'hiver… en novembre… mais on a pas idée ! Bon. En soi, il a déjà connu ça, Gabriel, il lui faut juste un petit temps pour s'adapter. Et préparer les partiels, aussi, parce que bon. Enseignant-chercheur, certes, mais en attendant il donne cours. Donc il va bien falloir préparer un QCM pour les L2 et un truc un peu plus poussé pour les L3. Ils devraient être capables de réfléchir. En théorie.
Janvier 2017
Après les partiels… la correction. Qui ne se fait pas toute seule. A part ça ? L’intégration sur l’île se passe bien. Il lui semble que son voisin bosse aussi à la D.W.I en plus d'avoir un grain et déjà déclenché l’alarme incendie pour avoir tenté de faire une omelette, apparemment. Rien de très notable, sinon ; il n'avait même pas entendu l'alarme, puisque c’était en pleine nuit. C'est qu'il y a encore des gens qui dorment, la nuit.
Mai 2017
Et il se passe quoi quand ta famille décide de débarquer pour ton anniversaire ? Ben, c'est le bordel. Surtout quand les parents viennent en bateau. Pourquoi prendre l'avion quand vous avez un bateau ? Option visite de l’île puisque la frangine a décidé de prendre une semaine de vacances avant de débarquer depuis Auckland. Et puis ça change des… corrections. Encore elles, décidément.
Septembre 2017
Rien à faire de la rentrée quand on est sur le terrain depuis un mois et qu'on fait déjà rager les collègues avec les photos. Encore un petit tour au mont Erebus avant d'aller voir un peu ailleurs ce qu'il se passe, jusqu'en février. Après on reprend les cours et on fait rager les étudiants.
Juin 2017
Il y a un voisin qui se transforme en canari. Rien d’anormal sur l’île, c'est juste un peu surprenant de l'entendre hurler dès les premiers rayons du soleil parce qu'on a passé la nuit à squatter sa cuisine et qu’on hésitait à aller partager des tupperwares parce qu'on en a définitivement fait trop.
Août 2019
L’île a été un peu ébranlée ; euphémisme. Un attentat, rien que ça. Parait que c'est dans l'air du temps… bof bof. Moyennement convaincu. Les étudiants aussi, ils ont l'air de pas vraiment être au top. Heureusement qu’on a inventé les crêpes et le chocolat en poudre, ça rattrape plein de choses comme mélange.
Mars 2020
La fin du monde, la vraie. Du moins, pour Gabriel. Hélas, trois fois hélas ! Pandémie, fermeture des frontières… plus moyen de bouger à l’autre bout du monde, pas sans vingt milliards de paperasses et un test qui n’existe pas encore. Sans parler d’un vaccin. Il ne reste plus que les copies, les TD, et la cuisine. Les câlins du chat aussi ; quand il ne quémande pas un accès au beurrier ou qu’on lui partage un peu de la sauce bolognaise censée aller dans les pâtes.
Ah puis il y a toujours le canari. Et l’autre voisin qui déclenche l’alarme incendie. Les pompiers ont juste arrêté de se déplacer depuis un moment pour lui, semble-t-il. Bref, ils sont dans la merde si l’immeuble crame vraiment.
Septembre 2020
Le monde crame toujours ; ah, les virus. Et à Tapë Roa ? Une tentative d’assassinat avortée pendant la fête nationale. Certains disent que ça sent le roussi. Gabriel se contente de ramener des cookies dans la salle des profs depuis au moins deux semaines. Ça ou des chouquettes. Ou même juste un marbré. De la bouffe, quoi.
Janvier 2021
Peut-être que le monde va arrêter de cramer !
Mars 2021
Ou pas. C’est reparti pour les CM de la tristesse et les crêpes abandonnées en salle des profs.
- Alix F. Caruso
- Messages : 33
Date d'inscription : 04/04/2021
Re: Gabriel Starling • waste a moment [QC Istvan Fersen]
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