- Milo Campbell
- Messages : 190
Date d'inscription : 25/09/2021
Milo Campbell - le sarcasme est un art
Milo Benedict Campbell
22 ans • 10/01/1999 • M • 192 cm • Yeux : brun très sombre • Cheveux : noirLittérature • Études de la femme / Sociologie
La force est puissante en toi, Milo
Présentation : cligner des deux yeux simultanément en direction d’un appareil ou dispositif électrique va l’allumer ou l’éteindre.
Petit, il s’amusait à prétendre qu’il était un jeune padawan en train d’apprendre à maîtriser la force. C’était cool. Cela lui permettait de lancer la télévision sans se lever du canapé, de prendre des photos sans utiliser le retardateur et d’aider son père à cuisiner en démarrant le four à distance alors qu’il découpait des morceaux de poulet.
Cela s’est avéré moins marrant quand cela déclenchait des “petits” accidents, comme le jour où il avait accidentellement coupé le moteur de la nouvelle voiture hybride de son père sur la voie rapide car il observait son nouveau porte-clé ou celui où il avait cassé la dernière console de jeux de son frère en l’allumant et en l'éteignant une vingtaine de fois d’affilé (bon, là, il l’avait fait exprès car il ne voulait pas le laisser jouer). Il y avait aussi eu le jour où il avait failli mettre le feu à la maison en allumant le micro-onde sans s’en rendre compte, un matin où il était mal réveillé.
Principaux inconvénients :
- Le pouvoir est toujours actif. Il doit cependant fixer un objet et cligner des yeux dans sa direction de manière appuyée (en maintenant les yeux fermés 1 à 2 secondes) pour l’allumer ou l’éteindre. Lorsqu’il n’est pas suffisamment concentré (le matin le plus souvent) il lui arrive de déclencher ou d’éteindre des appareils accidentellement. Il a donc développé une véritable addiction à la caféine pour se réveiller au plus vite.
- Cela ne fonctionne que sur les objets fonctionnant à l'électricité : la lumière, la télévision etc
- En soi, hormis le sauver d’une flemme passagère, ça ne sert à rien.
- Une utilisation trop intensive (à partir de 4/5 utilisations dans la journée) lui provoque des migraines ophtalmique assez vénères qui peuvent durer des heures. Donc parfois, mieux vaut se lever que de se taper la migraine du siècle. Plus l'objet consomme de l'électricité, plus l'allumer ou l'éteindre lui demande un effort et risque donc de lui donner une migraine.
[Liste des pouvoirs pris]
Je suis né d’un amour migneurant.
Bon, il faut reconnaître que, malgré mes nombreux cas de conscience, j’apprécie mes frères et sœurs. Faisons simple et rapide, voulez-vous ? Scott et Evans sont les plus vieux, des jumeaux, 32 ans bien tassés, une vie de famille bien rangée chacun de leur côté, des études à succès, bref : la fierté parentale dans toute sa splendeur. Arrive ensuite Judy, tout le contraire de nos aînés, 30 ans, baroudeuse, farouchement célibataire et militante pour toute sorte de cause : ma fierté personnelle. La seule dotée en dehors de moi également. Puis, il y a Joshua, 27 ans, passionné de surf : le californien dans toute sa splendeur. Son petit-ami, Matthew, est un amour (pour les yeux comme pour le reste).
Merde, j’avais dit que je faisais simple… Que voulez-vous, pas facile de présenter sa fratrie de 8 personnes en quelques lignes seulement. Reprenons.
Trois ans après Joshua sont arrivées les jumelles : Ashley (Ash, pour les intimes) et Lily. 25 ans, en pleines études et clairement les personnes les plus sociables et amicales que je connaisse sur cette Terre. Sérieux, c’est possible d’aimer tout le monde à ce point ? Enfin, juste avant moi (le meilleur pour la fin comme on dit), de 18 mois mon aînée, Cleo : une petite fille modèle bien sous tout rapport qui me donne la nausée tellement son obsession de la perfection frôle le cas clinique.
Bien. Mes parents maintenant. Sam (Samantha, en réalité, mais personne l’appelle comme cela à part ma grand-mère), une californienne pure souche qui a toujours vécu à Los Angeles. Et Kyle, mon écossais de père, qui a quitté son pays natal pour rejoindre ma mère alors qu’il avait à peine dix-neuf ans. Je vous jure que leur histoire ressemble à une sit-com. Si j’étais malin (je le suis, mais j’ai pas le courage), j’écrirais un scénario que j’enverrais à ceux qui ont produit la série là, vous savez celle avec la fille qui tient un blog de ragots sur les jeunes riches de New-York, pour qu’ils produisent une série sur ma vie et JE DEVIENDRAIS RICHE (ce qui me permettrait d'acheter du meilleur terreau pour sauver mes bébous, mes petites plantes brisées d'amour).
Bref. Ma vie est assez banale en dehors de mon don. J’ai grandi dans une banlieue aisée, dans une maison qui compte beaucoup trop de chambres pour que mes parents se passent des services d’agents d’entretien. Heureusement, leur boulot de psy spécialisés dans les relations familiales nous a assuré un train de vie plutôt confortable. Même si, avoir des parents psy, ce n’est jamais évident. Croyez-moi. Vous ne voulez pas que votre mère, alors que vous avez douze ans, vous explique que votre chambre est un lieu privé et sécurisé où vous pouvez vous adonner à toutes sortes de plaisirs personnels. Ni que votre père, lorsqu’il vous surprend à embrasser le fils du voisin à douze ans, organise un repas de félicitations auquel il convie vos tantes et vos oncles pour vous assurer que votre “coming-out” est pleinement accepté par toute la famille (en sachant que Joshua m’avait devancé de quelques années sur le sujet, je n’avais aucun doute quant au fait qu’être bissexuel ne poserait pas vraiment de problème à ma famille). Bref.
Parents psy + grande fratrie = un manque d’intimité flagrant tout au long de sa vie. A cela s’ajoute une peur panique de la solitude puisque du haut de mes 22 ans je n’ai bien sûr jamais vécu seul. En même temps, expliquez-moi comment je pourrais me débarrasser des araignées qui hantent les coins de ma chambre si personne ne vient quand je hurle.
Mon enfance et mon adolescence ne sont qu’un enchaînement de journées plutôt joyeuses, de disputes entre frères et sœurs, de soirées familiales et de journées de cours d' ennui mortel. Malgré mon don et les quelques aventures qu’il a pu m’apporter, ma vie est restée relativement banale. J’ai découvert mon don à sept ans, en allumant la télé à distance parce que je n’avais pas le courage de me lever du canapé pour attraper la télécommande. Judy étant déjà passée par là, elle avait pu m'aiguiller et mes parents avaient su quoi faire. Cela n’était pas l'élément le plus marquant de ma vie, ni de la leur, surtout avec un don aussi inutile et en soi, assez peu dangereux.
Passionné de littérature et de récit romanesque, j’ai donc décidé de foutre un bon coup de pied dans la fourmilière de ma tranquillité en quittant le domicile familial à tout juste 18 ans, dès la sortie du lycée, pour faire mes études sur une île dont Judy m’avait beaucoup trop rabâché les oreilles lors des cinq dernières années. Tapë Roa. Apparemment, elle y passait de temps en temps et appréciait l’ambiance. L’île possédait une université, certes hors de prix, mais j’avais décidé d’y faire mes études.
Après six mois de chantage, quelques demandes de bourses et de très bons résultats scolaires, j’avais fait mes valises et quitté la Californie, bien avant Cleo qui en avait avalé son mochaccino double caramel vegan de travers. Dans tes dents, poufiasse ! (je t’aime)
Bien sûr, du fait de ma peur panique à l’idée de vivre seul, j’emménageais dans un premier temps au sein des dortoirs de l’université. Mes études se déroulaient bien, je parvenais à maintenir un niveau correct. Je passais le plus clair de mon temps à étudier, lire, sympathiser avec quelques personnes et à jouer en ligne avec Joshua et Matthew. Les attentats de 2019 avaient quelque peu refroidi mes parents qui avaient voulu que je rentre presto en Californie. Heureusement pour moi, Judy avait alors décidé de s'installer sur l’île pour, officiellement, me garder à l'œil, officieusement, je la soupçonnais d’être très intéressé par un jeune barman aux cheveux blancs qui bossait non loin de son appartement. Mes parents avaient accepté le deal, et j’avais pu entrer en master de littérature.
A vingt-et-un ans, plutôt lassé des dortoirs, je suppliais mes parents d’augmenter mon argent de poche pour me permettre de prendre un appartement en colocation. N’ayant plus mes frères et sœurs ainés à charge (l’avantage d’être le petit dernier), ils accédèrent à ma demande sous réserve que je prenne un “petit boulot” pour couvrir mes petites dépenses. Après m’être fait embaucher comme vendeur à la librairie du coin, j’emménageais en compagnie de parfaits inconnus.
C’est là que j’avais rencontré Essie. Et que je comprenais enfin ce que mes parents voulaient me dire quand ils disaient qu’ils se sont “trouvés” et qu’ils “savaient”. Putain de merde, moi aussi j’étais migneurant. Malheureusement pour moi, et malgré notre excellente équipe de fouine remplie de sarcasme, je ne savais pas. du. tout. ce qu’Essie pensait de moi sur le plan romantique. J’appliquais donc à la lettre le plan “soyons-son-super-pote-soyons-drôle-mdr-on-verra-bien”. Je peux l’avouer ici, c’est assez peu concluant pour l’instant.
- Philippa Mullins
- Messages : 633
Date d'inscription : 01/04/2021
Re: Milo Campbell - le sarcasme est un art
Bienvenuuuuue ! J'ai hyper hâte d'en apprendre plus sur Milo, je vais stalker tout ça avec avidité. En attendant, si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous poke !
- Cal L. GrayCo-fonda • J'ai bu la tasse chef
- Messages : 1214
Date d'inscription : 24/08/2019
Re: Milo Campbell - le sarcasme est un art
_________________
Râle en #313131
- Spoiler:
- Milo Campbell
- Messages : 190
Date d'inscription : 25/09/2021
Re: Milo Campbell - le sarcasme est un art
- Philippa Mullins
- Messages : 633
Date d'inscription : 01/04/2021
Re: Milo Campbell - le sarcasme est un art
C'est un pouvoir plutôt casse-couille que tu as là, mon cher Milo (j'adore ce prénom). Premièrement, tu dis que ton don est toujours actif, mais comment ça se passe au juste ? Est-ce que ça signifie que Milo ne peut pas utiliser son téléphone ou son ordinateur sous peine de l'éteindre par inadvertance ? Parce que rien que pour écrire le message, ça nous a demandé plus d'un clignement de paupières quoi... Est-ce qu'il doit cligner avec insistance (genre, fermer les yeux plus de trois secondes, imaginons), plutôt qu'un simple battement de paupière ? Parce que sinon, ce serait réellement relou si c'était aussi facile - relou, et invivable.
Il n'y a pas réellement de contrecoups non plus, sinon que c'est chiant (comme beaucoup de dons, en vrai /pan). Généralement, pour ce genre de dons, on demande des contrecoups physiques, ou des limites d'utilisation. Ça pourrait très bien être : après trois utilisations, il commence à ressentir une pression dans les yeux (comme la pression que l'on a derrière les yeux quand on est fatigué ou qu'on a trop fixé un écran) ; et plus il l'utilise, plus les effets augmentent.
Voilà bebi love, c'est tout pour moi ! Tag moi quand tu as modifié ça et je ferai le reste
- Milo Campbell
- Messages : 190
Date d'inscription : 25/09/2021
Re: Milo Campbell - le sarcasme est un art
Merci pour tes suggestions @Philippa Mullins , cela m'a aidé à affiner tout ça ! J'ai rajouté un délai de clignement, une limite d'utilisation et la migraine ophtalmique vénère pour une coloc de migraineux accro aux gossip et au sarcasme (le paradis je vous dis ! )
Dis moi s'il faut que je rajoute quelque chose !
- Philippa Mullins
- Messages : 633
Date d'inscription : 01/04/2021
Re: Milo Campbell - le sarcasme est un art
► Fiche de Liens
► Demande de Rp
► Messagerie
Et si tu veux un avatar, ou t'amuser, ou juste voir pour des rp plus importants comme les missions, c'est par ici !
► Missions
► Création
► Flood
|
|