- Allyxe Czerwinski
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Date d'inscription : 16/01/2022
Allyxe Czerwinski • MagiCarpe Diem [DC Milo]
Allyxe Wladyslawa Czerwinski
19 ans • 15/08/2002 • F • Taille : 162 • Yeux : Bruns • Cheveux : ChâtainsMécanicienne
Cupidon 2.0
En vérité, c’est un petit peu plus complexe et beaucoup moins glamour qu’il n’y parait.
I - DÉTECTION ET CONTRE-COUPS :
Lors d’un contact, même de quelques secondes, entre sa main gauche (uniquement la gauche) et la joue d’une personne, elle ressent elle-même les sentiments amoureux que cette personne éprouve. Concrètement, elle tombe amoureuse à son tour de la personne en question. Selon l’intensité des sentiments, cela peut aller du petit crush amoureux de quelques secondes à l’amour éperdu durant quelques heures (son record personnel étant d’un peu plus de 8h… Spoiler : c’est long).
Ainsi, un simple contact lui permet de savoir de qui la personne est amoureuse puisqu’elle le devient elle-même, pour un temps plus ou moins long et avec plus ou moins d’intensité. Cette réminiscence de sentiments n’est malheureusement pas le seul contre-coup.
Ressentir aussi vite et parfois très puissamment une émotion qui n’est pas la sienne la laisse très incertaine des sentiments qu’elle éprouve elle-même. Ainsi, lorsqu’une personne lui plait, elle se demande toujours s’il s’agit de ses propres sentiments ou des réminiscences d’un contact qu’elle a eu un peu plus tôt. Elle se tient donc éloignée de toute relation amoureuse. Surtout depuis le drame 1 et le drame 2 (cf la partie anecdote).
En dehors de toute la partie “Aled suis-je vraiment amoureuse olala qui suis-je où vais-je”, s’en suit le traditionnel package de doté : migraines plus ou moins virulentes selon la fréquence d’utilisation du don (à partir de trois utilisations sur la semaine, elle est bonne pour une migraine, soyez-en sûrs) et une démangeaison aiguë du genou gauche dès qu’elle utilise son don (au toucher et durant toute la réminiscence de sentiments), au point de se gratter à sang lorsqu’elle en abuse (comment, pourquoi ? Personne ne le sait).
Quelques anecdotes plus ou moins gênantes
- Spoiler:
- La première personne sur laquelle elle a exercée son pouvoir étant son père, elle se souvient très nettement des six heures qu’elle a passé à être très profondément amoureuse de sa mère. C’était extrêmement perturbant. Surtout pour une enfant de neuf ans. Mais passons.
- Le “drame 1” est le jour où elle a eu le malheur de toucher la joue de sa petite-amie, au collège, et s’est donc retrouvée amoureuse d’elle-même pour l’heure qui a suivi. Cela reste l’heure la plus gênante de sa vie -y compris en comptant celles où elle a été amoureuse de sa mère.
- Le drame 2 est quant à lui le jour où elle a touché la joue de son petit-ami, au lycée, et s’est rendu compte qu’il éprouvait bien des sentiments amoureux… pour sa petite soeur. Aïe. Coup dur. Depuis, elle a arrêté les relations amoureuses et les contacts main gauche/joue. Heureusement, c’était juste un petit crush et elle n’a elle-même été amoureuse de sa propre soeur que durant un petit quart d’heure. Super gênant.
- Sachez que Mademoiselle Rodriguez, sa maîtresse, était très très très amoureuse du papa de Lola. Voilà. (le record de huit heures, c’était pour le papa de Lola… giga cringe a dix ans)
- La première personne sur laquelle elle a exercée son pouvoir étant son père, elle se souvient très nettement des six heures qu’elle a passé à être très profondément amoureuse de sa mère. C’était extrêmement perturbant. Surtout pour une enfant de neuf ans. Mais passons.
II - INFLUENCE ET CONTRE-COUPS :
Par trois fois déjà, elle a réussi à influencer les sentiments amoureux d’une personne. Le procédé reste le même : un contact main gauche/joue. Cependant, cela lui demande une extrême concentration (difficile, chez elle) et une excellente connaissance des deux personnes impliquées (celle qu’elle influe et la personne vers qui les sentiments sont dirigés).
Les sentiments amoureux qui découlent de cette manipulation ne durent en revanche qu’une petite heure (c’est le maximum qu’elle a obtenu en tout cas) et lui causent pour le coup une véritable fatigue, l’ayant même déjà conduit à un évanouissement (une fois sur les trois). S’en suit également une fonce-dalle.
Les trois fois en question :
1) Sa première victime a été sa mère, qui s’est retrouvé temporairement amoureuse d’une amie proche de la famille après qu’elle lui ai interdit de sortir avec sa bande d’amis du lycée. Agacée, Allyxe a voulu la punir de cet horrible affront (que nous sommes susceptibles à dix-sept ans) et a, sans réellement comprendre comment, réussit son coup. Les sentiments ont duré 12 minutes. Elle a passé les huit heures suivantes à dormir, et les deux heures qui ont suivi son réveil à s’empiffrer de cochonnerie.
2) Sa soeur a été sa seconde victime, préméditée cette fois-ci. Elle l’a volontairement fait tomber amoureuse d’un de leur oncle pour la ridiculiser lors d’un repas de famille. Cela a fonctionné durant une heure (son meilleur résultat) si on omet le fait qu’elle n’a pas pu assister au clou du spectacle vu qu’elle est tombée dans les pommes tout de suite après avoir terminé son méfait.
3) Sa troisième victime, encore une fois accidentelle, se trouve être l’une de ses cousines qui a été forcée de tomber amoureuse d’un autre cousin. Les sentiments n’ont pas excédés la demi-heure et Allyxe a dévoré une pièce montée -entière- seule avant de dormir pour douze heures suite à ça.
~ [Liste des pouvoirs pris]
Extraits vidéos personnels de la famille CZERWINSKI
Un homme paniqué entasse une pile immense de valises devant une voiture beaucoup trop petite pour toutes les contenir. La personne qui film, une femme, rigole d’un air moqueur tandis qu’il s’entête à toutes les empiler dans le coffre avec un air grognon dissimulant mal son anxiété. Remarquant finalement qu’il est filmé, il se retourne vers la caméra et demande d’un ton bourru au très fort accent d’Europe de l’Est :
« Je savoir ce que tu faire ?
- Je garde des traces pour la postérité. »
Il fronce les sourcils. Son vocabulaire limité dans cette langue qui n’est pas celle de sa naissance ne contient apparemment pas ce mot. Il le répète d’un air concentré, comme pour se l’approprier. La femme derrière la caméra rit de nouveau d’un air doux et reprend :
« Je filme pour que notre bébé sache que tu étais plus inquiet que moi le jour de sa naissance. »
L’homme reprend immédiatement un air grognon, collant très mal avec son physique d’armoire à glace au crâne rasé et aux bras couverts de tatouages.
« Je trouver pas ça drôle ! Tu n’avoir pas mal au ventre ? Les contaxions ?
- Contractions, mon coeur. Et non, cela reste supportable. Surement que de te voir t’activer à rentrer huit valises dans une voiture minuscule me distrait suffisamment pour que je ne pense pas à la douleur. »
Il lève les yeux au ciel mais finit par ramener la plupart des valises dans une minuscule maison à l’aspect modeste. La caméra se détourne finalement de lui avant de se pointer sur la femme qui la tenait jusque là :
« Et ça, Allyxe, c’était ton père suite à ma perte des eaux. Bon courage, petite ! Et à très vite. »
15 août 2002 :
La même femme que plus tôt, l’air épuisé mais heureux, tenait dans ses bras un bébé minuscule avec une étonnante touffe de cheveux bruns. Ses cheveux, tout fins, contrastaient étonnement avec la crinière rousse et bouclée de sa mère. Elle observait le bébé d’un air fasciné, tandis que l’une de ses minuscule main se saisissait d’une mèche de cheveux à sa portée :
« Elle est minuscule. Vraiment minuscule.
- Oui, toute petite. Vraiment très jolie. »
La voix bourrue et émue du père du bébé résonne de derrière la caméra, tandis qu’il semble échanger un regard amoureux avec sa femme. Le bracelet de naissance du bébé indique “Allyxe W.
19 février 2003 :
Un bébé goûte une cuillère de purée d’un air soupçonneux. Il lorgne d’un air intéressé la poitrine de sa mère, qui s’entête à lui tendre la cuillère couverte de purée orange.
« Goûte mon petit coeur, c’est très bon.
- Allyxe pas aimer purée, comme son papa.
- Tais-toi Iwan. Elle va adorer la purée, comme sa maman chérie. »
Le colosse qui tient la caméra rigole d’un air moqueur tandis que le bébé grimace toujours devant sa cuillère de purée.
« Je parier mon tour de vaisselle qu’elle ne pas manger ta purée orange.
- Tenu. »
Iwan fit la vaisselle ce soir là.
25 décembre 2004 :
Une fillette d’un peu plus de deux ans regarde en direction de la caméra d’un air soupçonneux. Ses couettes, attachées avec un beau ruban rouge, rendent le tout assez peu crédible. Tout comme sa bouche littéralement couverte de chocolat.
« C’était pas sur ma liste. »
Le ton est implacable et elle plisse les yeux, menaçante. Autant qu’elle peut l’être. La voix de son père, toujours teinté d’un accent d’Europe de l’Est, résonne de derrière la caméra :
« C’est un bonus, moja droga córko.
- Je n’en veux pas. »
La voix de sa mère retentit alors, douce :
« C’est un peu tard pour ça mon petit coeur, le bébé est déjà dans mon ventre.
- Bah retire le. On peut l’enlever, hein kochany tato ? »
Elle regarde son père avec un espoir qui ferait fondre le coeur de n’importe qui. Pourtant, Iwan tente de calmer le jeu.
« Mais moi je veux le bébé, Allyxe. Tu vas voir, cela très amusant d’avoir bébé. »
La fillette fronce les sourcils et les observe à tour de rôle.
« D’accord. Mais je veux une sœur. Sinon, on le garde pas. »
Heureusement, Nina était bien une fille. Et elle vit le jour cinq mois plus tard, dans le même état de panique paternel qu’Allyxe quelques années plus tôt.
19 août 2008 :
La caméra est en mouvement et s’approche d’un garage rempli d’outils et de pièces de moteur. Une voiture, presque entièrement désossée, est le centre de ce décor. Les jambes d’Iwan dépasse de sous le véhicule tandis qu’une Allyxe couverte de cambouis se tient fièrement près de la caisse à outils, prête à accéder à la moindre demande de son père.
« Donne moi clé de dix, moje dziecko. »
Sans une once d’hésitation, la fillette se saisit du bon outils, étalant un peu plus de saleté sur sa salopette en jean déjà bonne pour la poubelle. Elle pose la clé dans la main de son père qui dépasse de sous le véhicule et se penche pour observer ce qu’il en fait.
« Très bien, maintenant, apporte-moi la transmission. »
De nouveau, la petite fille se saisit de la bonne pièce sans la moindre hésitation et la tend à son père. Elle remarque alors sa mère, qui filme toujours la scène.
« Qu’est-ce qu’il y a maman ?
- Ta mère est là ? Gówno ! Je te promettre Charlie, ce n’est pas ma faute ! Allyxe vouloir juste m’aider ! »
La mère rit d’un air moqueur avant de diriger la caméra sur la fillette. Son air coupable est très convaincant.
« Peux-tu me rappeler ce que l’on avait dit, Allyxe ?
- Si je veux aider papa à réparer les voitures, je dois mettre des vieux habits.
- Bien, maintenant rappelle moi pourquoi nous avons acheté cette salopette ?
- Pour ma rentrée scolaire. »
La réponse, grommelée entre les dents serrés de la fillette, aurait pu être comique. Tout comme son air coupable mais revêche.
« Et bien, au moins Nina, elle, sera élégante pour sa rentrée. »
Cette fois-ci, Allyxe lève franchement les yeux au ciel :
« Elle rentre en petite section, quelqu’un va lui vomir sur ses nouvelles chaussures avant qu’il ne soit l’heure de la cantine. Moi, je rentre en CP. J’ai besoin de nouveaux habits, sinon Alice va encore se moquer de moi.
- Ça, ma petite, fallait y penser avant d’aller te rouler dans l’huile de moteur avec ta salopette neuve. »
Allyxe grimace à nouveau mais rend les armes. Elle fera sa rentrée avec un jean un peu trop court et un t-shirt passé de mode. Et Alice se moquera d’elle, mais elle lui enfoncera son poing dans le nez, se faisant punir de récré dès le premier jour.
7 mars 2009 :
Allyxe, derrière la caméra, s’avance dans le salon minuscule de la famille Czerwinski. Les canapés, datés, sont occupés par Iwan, Charlie et Nina. Les parents sont penchés sur un ordinateur portable aussi bruyant qu’un réacteur d’avion, tandis que la fillette de 4 ans feuillette un livre d’images. Allyxe demanda alors :
« Pourquoi doit-on encore aller en Pologne cet été ? Toutes nos économies vont dans les billets d’avions tous les ans… »
Iwan relève les yeux de l’écran en fronçant les sourcils :
« Ta grand-mère veut vous voir Nina et toi. C’est important. La famille c’est important. »
Sa mère relève à son tour les yeux et déclare :
« Trois semaines en Pologne au moins de juillet et deux semaines au Québec à Noël. C’est le deal qu’on a passé avec ton père quand on est venu s’installer ici avant ta naissance.
- J’aime bien quand on prend l’avion, on peut boire autant de coca qu’on veut. »
La petite voix enthousiaste de Nina tranche clairement avec la joie toute relative d’Allyxe. Finalement, c’est son père qui trouve une fois de plus de quoi la convaincre de participer au voyage :
« Ta babcia faire certainement des pierogi. Ce serait dommage de louper ça, mais cela être ta décision.
- On part quand déjà ? »
L’appel du ventre, toujours.
1 septembre 2011
Nina, du haut de ses six ans, filme sa mère en train de natter les cheveux de sa sœur pour la rentrée. Allyxe, boudeuse comme toujours quand il s’agit de l’école, tente de négocier une porte de sortie pour se rendre au garage de leur père plutôt qu’en classe.
« Mon don pourrait poser problème.
- Nous sommes sur l’endroit sur Terre où cet argument est le moins valable, et tu le sais. Nous te l’avons déjà expliqué plusieurs fois depuis cet été.
- Je pourrais casser à nouveau le nez d’Alice.
- Si tu fais cela, tu seras punie de mécanique pour les trois prochains mois. Et j’appellerai le père noël pour annuler ta commande lorsque tu l’auras faite. »
Allyxe se renfrogne un peu plus, tandis que Nina ricane de manière moqueuse. Aussitôt, un regard assassin de son aînée la fait taire :
« Tais-toi la morveuse. Déjà que tu empiètes mon espace vital à la maison, je ne veux pas t’avoir sur le dos à l’école. »
Elle récolte une claque à l’arrière de la tête, avant que sa mère ne reprenne son tressage. Ses cheveux lui arrivent en bas du dos désormais et les tresser prend un sacré bout de temps.
« Sois gentille avec ta sœur si tu veux pouvoir aller au garage ce soir. Ce n’est pas sa faute si la maison n’a que deux chambres.
- On pourrait déménager ?
- Et avec quel argent au juste ? Le peu de bénéfices que nous rapporte le garage ? Ou les maigres économies qu’on tire des ménages que je fais dans les bureaux du centre-ville ? »
L’air tendu de Charlie n’avait pas échappé aux fillettes malgré leur jeune âge. Elles avaient très vite compris que l’argent ne coulait pas à flot chez les Czerwinski. Elles s’en accommodaient d’ailleurs plutôt bien, sauf lorsqu’il s’agissait du sujet épineux de la minuscule chambre qu’elles étaient obligées de partager.
Allyxe soupire finalement et se résout à aller à l’école. Charlie lui embrasse le front et lui tend un gant :
« Et surtout, ne touche la joue de PERSONNE.
- Oui m’man. »
14 juin 2014 :
Allyxe tient la caméra et la dirige sur son propre visage. Elle a l’air particulièrement heureuse et murmure :
« J’ai une petite-amie. C’est Alice. Celle a qui j’ai cassé le nez en CP. Elle est trop cool et… »
Nina entre avec fracas dans la chambre et observe sa soeur d’un air surpris :
« Qu’est-ce que tu fais ?
- Rien. »
Les joues d’Allyxe sont rouges et elle lâche immédiatement la caméra qui tombe au sol mais continue de filmer.
« Tu devais pas aider maman pour le dîner ?
- Si, mais ça fait trois fois qu’on t’appelle et tu viens pas. Dépêche avant que papa mange tout.
- Ouais, ouais, j’arrive. »
Nina disparaît et Allyxe se dépêche de couper la caméra. Elle ne se doute pas que la gêne qu’elle a ressentie à ce moment là n’est rien comparé à celle qu’elle ressentira le lendemain en touchant par inadvertance la joue d’Alice, se retrouvant ainsi amoureuse d’elle-même pour une petite heure. Personne ne saura jamais qu’elle a embrassé son propre reflet dans le miroir à cette occasion. Personne.
1 juillet 2017 :
Iwan tient la caméra et filme la petite remise de diplôme informelle organisée par le collège. Allyxe monte sur scène lorsqu’elle est appelé et il siffle à tout va tandis que sa fille, loin d’être gênée, effectue une révérence moqueuse devant le public. Charlie soupire d’un air fataliste tandis que Nina éclate de rire.
Allyxe descend de scène et se dirige immédiatement vers sa famille. Elle a vieilli, ses cheveux lui arrivent aux épaules, et ses traits se sont affinés. Elle affiche un air joyeux, qui est devenu le sien constamment depuis que la puberté lui laisse un peu de répit :
« Le vol est à quelle heure ? Je tuerai pour une part de Makowieck.
- Bonjour à toi aussi, ma fille adorée tout juste diplômée, ironise Charlie.
- Déconne pas maman, je meurs de faim. Ils ont eu la mauvaise idée de nous servir du poisson aujourd’hui, tu sais à quel point je déteste ce truc. J’ai besoin de la cuisine polonaise de mamie pour me récompenser de mes durs efforts.
- Tu as eu ton diplôme avec 10,02 de moyenne, Allyxe. Ce n’est pas ce que j’appelle des durs efforts.
- J’ai eu plus de 10 non ? Donc j’ai fais des efforts. Je t’assure. »
Charlie lève les yeux au ciel mais prend malgré tout sa fille dans ses bras pour lui coller un bisous sonore sur la joue. Iwan les écrase finalement toutes les deux contre son torse massif, écrasant la caméra dans les cheveux roux de sa femme. On entend malgré tout sa voix émue dire :
« Mon petit bébé diplômé. Je suis si fière de toi.
- C’est un faux diplôme papa, j’aurai le vrai à la fin du lycée et tu le sais.
- Oui, mais quand même. Je suis très fière de toi. »
Allyxe soupire mais sert tout de même son père dans ses bras avant d’attirer Nina dans ce câlin familial. Pas de raison qu’elle y échappe.
3 octobre 2019 :
Allyxe parcourt le garage de son père, la caméra à la main. Ce dernier est couché sous une voiture en mauvais état et écoute sa fille déblatérer sur sa vie de lycéenne d’un air distrait.
« J’te jure p’pa, c’est vraiment des idiots dans ce lycée. Le prof de mécanique ne savait même pas qu’une des différences des GT et des SE est que la SE a des freins à tambour à l'arrière, tandis que la GT a de freins à disque. Non mais sérieux, c’est à se demander ce qu’ils pensent m’apprendre la bas.
- Hein hein.
- Et tu verrais les abrutis de ma promo ? Ils sont tous complètement stupides. Même pas capable de calculer de tête le couple moteur d’une voiture sans y passer des heures. Tu me l’as appris alors que je n’avais que six ans. C’est quand même pas compliqué. Et je te parle pas de ceux qui pensent que cela correspond à la puissance du moteur. Je suis entourée d’imbéciles.
- Hein hein.
- Je t’ai dis, la dernière fois, que Nico a confondu le lave-vitre avec le liquide de refroidissement ? Non mais sérieux t’y crois toi ? On est en mécanique ou en esthétique ? Putain c’est…
- Langage.
- Ouais pardon p’pa, mais c’est quand même pas compliqué de savoir que du lave-vitre c’est pas du liquide de refroidissement ? C’est une information que le commun des mortels maîtrise… Bref, tout ça pour dire que ce serait plus pratique de me faire arrêter le lycée pour m’engager ici.
- Quoi ?! »
Iwan sort de sous la voiture et jette un regard incrédule à sa fille qui filme toujours la scène. Il fronce les sourcils en voyant la caméra et demande d’un air bourru :
« Pourquoi tu veux arrêter le lycée ? Et pourquoi tu filmes bordel de merde ?
- Langage p’pa. »
Il lui jette son regard me-force-pas-à-appeler-ta-mère et répète ses deux questions.
« Déjà, je filme pour apporter la preuve à maman que tu es d’accord avec mon idée. Ca fera un argument de poids quand elle voudra m’arracher les yeux. Sérieux, son sang québecquois est super flippant, je suis sûre qu’elle est à moitié ours et que c’est pour ça que mamie ne parle jamais de papi quand on va la voir à noël. En fait, papi Scott c’est surement un ours.
- Allyxe. Pourquoi. Veux-tu. Arrêter. Le. Lycée. Dépêcher toi de répondre à moi. »
Lorsque les problèmes de conjugaison de son père refont surface, Allyxe sait que ce n’est jamais très bon pour elle.
« Et bien parce que ce n’est qu’une bande de nuls. Et que tu pourrais m’engager ici comme apprentie. »
Son père se masse les tempes, étalant un peu plus de cambouis sur son visage ridé de fatigue.
« Nous avons convenu que je t’engagerai comme apprentie après le lycée car nous n’avons pas les moyens de te payer la fac. C’était le deal.
- Il est pourri ce deal. »
L’air boudeur d’Allyxe ressemble à celui qu’elle avait quand elle était enfant. Son père lui jette un regard surpris. Il est rare qu’elle ne soit pas de bonne humeur. Et débordante d’énergie. Depuis qu’elle a découvert qu’elle aimait le café, sa femme et lui vivent un enfer sur Terre.
« Que s’est-il passé ? Je croyais que tu étais heureuse d’aller au lycée, surtout depuis que tu as trouvé ton amoureux et…
- C’est plus mon “amoureux”. »
Le ton est venimeux. Ce qui cette fois inquiète pour de bon son père. Il fronce les sourcils et croise les bras sur sa poitrine. Cela fait ressortir ses biceps. Allyxe se fait la réflexion interne qu’il pourrait facilement jouer un méchant dans un Fast & Furious mais ne le dit pas à voix haute.
« Qu’est-ce qu’il a fait pour ne plus être ton amoureux ?
- Il était l’amoureux de quelqu’un d’autre en même temps. »
Son père fronce un peu plus les sourcils et lui fait signe de développer.
« J’ai touché sa joue et …
- Allyxe, tu avais promis de pas user de ton don au lycée.
- Mais j’ai pas fait exprès ! Bref, j’ai touché sa joue et j’ai pas été amoureuse de moi.
- Dieu merci, c’était déjà assez gênant quand tu avais touché la joue d’Alice au collège.
- Papa ! Je suis en train de te dire qu’il ne m’aime pas moi. Bref. Je ne veux plus aller au lycée. »
Iwan fronce les sourcils et lui fait signe de poser la caméra et de s’approcher. Perturbée par la conversation, elle pose la caméra sur un des ateliers sans l’éteindre et s’approche de son père. On l’aperçoit l’attraper pour la serrer contre sa poitrine.
« C’est un crétin. Gros gros crétin.
- Je veux pas y retourner papa, s’teuplait.
- Tu es une Czerwinski. Tu vas y retourner. La tête haute. Et tu vas décrocher ton diplôme. Et quand il apportera sa voiture ici pour la faire réparer et que tu seras la patronne de cet endroit, tu cachera un œuf moisi sous l’un des sièges. »
Allyxe éclate de rire, malgré ses yeux humides. Et elle retourne au lycée le lendemain, la tête haute.
3 septembre 2020 :
Charlie filme sa petite famille, assise à table pour le repas. Elle a toujours aimé filmer des scènes de la vie quotidienne alors qu’ils n’en ont pas conscience pour les revisionner plus tard. Allyxe est en train de raconter à Nina qu’elle s’est fait un nouvel ami appelé Kallis. Il semble aussi excité qu’elle, si ce n’est plus, et elle parle de lui comme si elle avait trouvé son ame soeur.
« Tu vas sortir avec lui ?
- Eurk ca va pas, ce serait de l’inceste ! »
Nina lève les yeux au ciel et fait remarquer à sa soeur qu’elle ne peut pas définir quelqu’un qu’elle vient de rencontrer comme le frère que la vie ne lui a jamais donné. Allyxe s’en fiche, elle vit pour le drama, comme Kallis, et ils vont dominer le monde.
« Comme les Lanister ? »
Allyxe grimace suite à la remarque de son père et mime un vomissement tandis que Nina éclate de rire. Une soirée classique en somme.
1 juillet 2021 :
Iwan tient la caméra et filme la remise de diplôme d’Allyxe. La vraie cette fois-ci. La dernière. Il zoom en gros plan sur elle pour la trouver en train de rire à gorge déployé avec Kallis. Ces deux là ne se sont pas quitté depuis la rentrée et semble avoir développé le genre d’amitié qu’on voit dans les sitcom tels que Friends ou How I Meet Your Mother. Malheureusement, ils vont bientôt devoir passer leurs journées loin l’un de l’autre puisque Kallis rentre à l’Université alors qu’Allyxe commence comme apprentie au garage dès le lendemain. Iwan veut la former complètement avant de lui céder le garage pour partir en retraite d’ici une petite décennie.
La voix de Charlie résonne sur le côté gauche de la caméra :
« C’est vraiment devenue une jeune femme. Ce n’est plus notre bébé. Bientôt elle va déménager et vivre sa vie. »
Iwan renifle bruyamment en continuant de filmer la cérémonie qui se déroule sous leurs yeux. La voix de Nina résonne, à droite cette fois-ci :
« Papa, tu pleures ? Sérieux ?!
- Et encore, tu l’aurais vu le jour où j’ai accouché de ta soeur ! rétorque Charlie
- Mais arrêtez enfin, on ne va pas entendre quand ils vont appeler mon bébé ! »
Deux éclats de rire lui répondent, avant qu’Allyxe ne monte enfin sur scène récupérer le diplôme qui signe la fin de ses études secondaires. La vie n’attend plus qu’elle.
- Philippa Mullins
- Messages : 633
Date d'inscription : 01/04/2021
Re: Allyxe Czerwinski • MagiCarpe Diem [DC Milo]
Iiiiiiihihihi j'ai trop hâte de voir Allyxe en action ! Je vais très fortement guetter ça et te gratter des liens une fois la fiche finie
- Nikolai BrynjolfCo-fonda
- Messages : 137
Date d'inscription : 22/08/2019
Re: Allyxe Czerwinski • MagiCarpe Diem [DC Milo]
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