- Pasi Bergdahl
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Date d'inscription : 27/11/2023
Pasi Bergdahl / Perkele [FINI]
Pasi Bergdahl
27 ans • 12/08/1996 • M • 1m75 • Yeux : Verts • Cheveux : BlondsMusique • Littérature & Histoire de l'art
• Parle finnois, suédois et anglais
• Joue du violon depuis qu'il a 5-6 ans, touche au piano depuis quelques années
• Passion pour les chaussettes à motifs débiles
• A d'ailleurs une paire "DUMBASS" souvent portée avec son t-shirt "MORON SUPPORT"
• A passé son audition pour sa bourse d'études à la DWI avec la gueule de bois, des chaussettes donuts et assis sur un tabouret ikea (joies de la visio)
• A perfectionné son accent anglais en chantant dans les bars à Oxford
• Perkele.exe, vittu.mp4
• A une petite chaîne de stream sur twitch (Pasitiveness) ; musique le mercredi et JV le weekend
• Très, très mauvais imposteur sur Among Us, mais c'est un crewmate de qualité
• Sa carrière musicale = "Stage Fright ou comment rater sa vie 101"
• Sa blague préférée c'est qu'il a passé 6 mois de sa vie dans un carton
• Aime la neige, le cronch-cronch de la neige, la sensation de l'air froid sur son visage... l'hiver quoi
• Fredonne quasi h24
• Chantonne quand il est sur des passages angoissants/effrayants/stressants des jeux auxquels il joue (on vaaa... tous y passer ♫)
• Couverture lestée = la vie
• A ramassé plein de connaissances plus ou moins utiles... en discutant avec les gens dans les bars à Oxford
• Ecoute de la musique tout le temps (sauf quand il dort) (quoique)
• Terreur absolue des blind tests
• Connaît les titres et compositeurs des morceaux de musique classique dont tout le monde connaît l'air, mais pas le nom
• Sea shanty > all
• "Chuis pas bourré, c'est toi t'es flou"
• Love language : envoyer des memes à 3h du matin, des gifs et des infos randoms
Peut-être que Pasi fait tache dans le décor de la fac : rester sérieux n'est pas son fort et il fuit les responsabilités à la moindre occasion. L'écran de bureau de son PC est probablement la seule chose rangée et organisée dans sa vie, la seule routine qu'il est capable de suivre est celle de son planning de streaming. Pourtant, il est doué pour autre chose que prendre des décisions douteuses sur des jeux. S'il n'avait pas un trac monstre à la limite de la phobie rien qu'à l'idée de mettre les pieds sur une estrade, il pourrait déjà commencer à se faire une petite place dans le monde musical en tant que soliste mais tout décor officiel le rend incapable d'aligner 3 notes justes et 2 pensées cohérentes.
Alors il vit sa vie, il se dit que, bon. Au pire, il deviendra prof, comme son père. En attendant, il s'amuse quand il peut, réussit à supporter le regard d'un public de bar après un ou deux verres ; un bon résumé de son passage à Oxford. Même s'il ne le montre pas, il s'en veut un peu de ne pas être capable de mettre les pieds sur une scène, il donne le change avec sa façade insouciante de clown de service.
Näcken
Autre problème majeur : les effets sur les autres sont intrinsèquement liés à son état émotionnel à lui. Et c'est comme ça qu'on peut se retrouver à être envahi par une angoisse indescriptible sur l'allegro du Printemps de Vivaldi. Ceci dit, cet aspect s'est grandement amélioré à force de cours spécialisés et il faudrait vraiment que Pasi soit soumis à un stress extrême pour retourner à la case départ. Dans des circonstances normales, il peut choisir quoi faire ressentir à son public pour une durée d'au maximum 5 minutes.
Fort heureusement, ce contrôle ne va pas au-delà des 20m de rayon ; ce qui est déjà pas mal en soi ; et ne fonctionne qu'en live (adeptes de la visio, vous êtes sauvés).
Viennent ensuite les contrecoups du don à proprement parler :
- Moins d'une minute : picotements dans les doigts, légère fatigue générale. S'améliore en 2 à 3h.
- Entre 1min et 2min : douleurs modérées dans les mains, mal de tête supportable, vertiges légers. Commence à s'améliorer au bout de 5 à 6h.
- Entre 2min et 3min : douleurs lancinantes dans les mains, acouphènes, mal de tête modéré, vertiges prononcés provoquant troubles de la vision, de l'équilibre, nausées... Minimum 8h pour commencer à s'améliorer.
- Entre 3min et 5min : absence de sensations dans les mains, hypersensibilité aux sons, vertiges sévères, essoufflement, fatigue prononcée. Minimum 12h pour commencer à s'améliorer.
- 5min et + : la PLS totale que Pasi n'a pas encore expérimentée et pas non plus envie de tenter. Les vertiges à eux seuls seraient suffisants pour l'envoyer aux urgences, ses mains resteraient paralysées pendant environ 24h.
Après chaque utilisation du don, Pasi est obligé d'attendre une douzaine d'heures avant de recommencer à faire n'importe quoi mais il préfère encore ne pas l'utiliser du tout. Il a besoin de ses doigts pour ses études, il paraît que ça peut servir et son don se met un peu en travers du projet.
Et puis ça a quand même une sacrée incidence sur ses relations sociales et ses opportunités de carrière, on va pas se mentir.
In my defense : ... oops
Tu étais sous Xanax pour l’audition qui t’a ouvert les portes d’Oxford, mais c’est un détail pour plus tard.
Dans ta famille, il y a toujours eu un petit quelque chose pour la musique. Peut-être parce que ton grand-père est un grand malade qui a appris le violon en autodidacte ; ce qui a sûrement influencé ton père qui a fini par devenir professeur de musique.
Ceci dit, c’est ta mère qui remporte la palme, parce qu’en plus de savoir jouer du violoncelle, du piano, de la flûte alto et de la guitare, elle a décidé de laisser tomber la musique pour ouvrir sa boutique de bijoux artisanaux.
Et toi, t’es juste incapable de monter sur une estrade sans avoir envie de vomir ou de mourir. Ou les deux.
Il y a toujours eu plusieurs générations à se côtoyer sous le toit de ta famille. A savoir : tes grands-parents paternels, tes parents, et puis ta tête d’imbécile heureux. Tu n’es même pas sûr que ton grand-père a un jour pris sa retraite mais tu te souviens très bien l’avoir accompagné sur son petit chalutier à plusieurs reprises.
Tu adorais y aller par gros temps ; tes parents avaient un avis différent sur la question, mais ce n’est pas comme si tu avais été un jour capable d’évaluer des risques correctement.
Et puis tu n’es jamais passé par-dessus bord, même si ça ne devrait pas être un critère. Donc en plus de jouer du violon, tu sais lire un sonar, une carte, une boussole, juger un vieux moteur de chalutier qui fait des siennes, et plein d’autres trucs en rapport avec la pêche. Et pour autant que tu le saches, eh bien… le rafiot flotte toujours, donc ton grand-père doit régulièrement sortir du port de Rauma pour aller pêcher.
Tu as beau t’appeler Bergdahl et parler suédois, tu es finnois. Inutile de faire un cours d’histoire et de géopolitique. Probablement un ancêtre lointain qui a débarqué de Stockholm et décidé de rester dans la région de Tampere. Tu ne t’es jamais vraiment intéressé à l’arbre généalogique de ta famille, apprendre à jouer du violon sans faire saigner les tympans de tout le monde était déjà bien assez difficile quand tu as fait tes débuts.
C’est d’ailleurs parce que tu débarques de Finlande que ta blague préférée, c’est que tu as vécu dans un carton. Un carton fourni à tous les jeunes parents par le gouvernement finnois, contenant le nécessaire pour s’occuper d’un bébé et pouvant servir de lit. Tu as légitimement dormi dans un carton pendant six mois ; quand tu étais bébé.
Ce sont les leçons de musique qui ont rythmé ta vie et ta scolarité et tu ne manquais pas de soutien à ce sujet. Tu as vite progressé, jusqu’à avoir un niveau plus que bon pour ton âge.
C’est aussi là que tu as remarqué quelque chose d’assez bizarre. Les expressions des membres de ta famille changeaient radicalement d’un morceau à l’autre. Au début, c’était rapide, personne n’a vraiment fait attention. La musique, c’est fait pour faire ressentir des choses, non ? Sauf que les douleurs qui envahissaient tes mains étaient tout sauf normales ; contrairement aux résultats de radiographies, scanners et autres examens pour essayer de trouver ce qui clochait.
La réponse est tombée quand, pour la fête de ton lycée, tu as fait ressentir le trac infernal qui te bouffait de l’intérieur aux trois premiers rangs du public. Tu avais 15 ans… et tu venais de te découvrir un don qui n’était ni des plus pratiques, ni des plus sympas. Et ton surnom a vite tourné dans les couloirs. Näcken.
Créature sympathique (non) du folklore scandinave, connue pour attirer ses victimes en jouant du violon pour contrôler leurs esprits et, en règle générale, les tuer, à quelques exceptions près.
Super. Au moins le nom de ton pouvoir était tout trouvé.
Ta famille a malgré elle servi de cobaye le temps que tu apprennes à suffisamment bien le maîtriser pour arrêter de le déclencher sans le vouloir. Toujours quelque chose d’utile considérant que le temps allant, ton trac ne s’arrangeait pas et commençait doucement à frôler la désignation de phobie. Mettre les pieds sur une estrade ou monter sur une scène est vite devenu physiquement impossible. Pas sans aide ; comme un anxiolytique, histoire de ne pas influencer le jury de la mauvaise manière.
Ça a marché pour Oxford. Tu ne sais toujours pas pourquoi tu as choisi d’aller t’exiler là-bas pour tes études, mais soit, tu as été admis, as obtenu une bourse et ta famille t’aidait pour couvrir le reste des dépenses. C’est à Oxford que tu as commencé à jouer du piano…
… Et à chanter dans les bars. C’est fou ce que ton trac s’envole dès le deuxième ou troisième verre. Ça t’a permis d’effacer presque totalement ton accent scandinave, d’apprendre plein de choses plus ou moins utiles et de parfaire ton répertoire de sea shanties. Parce que tu as vite découvert que ça passe bien dans les pubs anglais et que le violon fait un très bon accompagnement. Parfois ton don te glissait tes doigts, littéralement, mais sans jamais de gros incident puisque tu étais détendu, joyeux, bref.
Tout le monde passait une bonne soirée.
Enfin, ça, c’était jusqu’en 2018. Là, tout a changé. Entre instabilités dues au Brexit et stress des examens alors que tu approchais finalement de la fin de la première partie de tes études supérieures, tu as accepté de participer à un concert tenu par le département de musique. Vous alliez devoir jouer les Quatre Saisons de Vivaldi ; et fort heureusement, tu n’allais pas faire les solos.
Mais tu allais devoir monter sur une scène. Même caché dans la foule des autres musiciens, tu avais l’impression que les projecteurs se concentraient sur toi et rien que sur toi. Ton don t’a une fois de plus échappé des mains et a eu un impact considérable sur l’orchestre et les premiers rangs du public. Autant dire que ça la fout mal.
Surtout quand c’est la première fois que tes profs apprennent que, oh bah tiens ! tu es doté, ça alors… Que c’est cocasse.
Tu as eu ton diplôme pour tes trois premières années d’études, un peu avant ton 22e anniversaire, par tu ne sais pas quel miracle. Mais pour avoir ruiné un grand moment d’Oxford, tu étais prié d’aller apprendre à maîtriser ton don pour éviter qu’il ne refasse des siennes de la sorte. C’était déjà bien que personne n’ait remarqué avant. Ou alors ceux qui s’en doutaient avaient la flemme de relayer l’info, va savoir.
Dans un premier temps, tu es resté en Angleterre pour apprendre à maîtriser ton don correctement. Tu es mal tombé et ton expérience des centres spécialisés dans l’aide à la maîtrise des dons s’est révélée être une catastrophe, même si tu as fait quelques progrès.
Au bout d’un an, tu as finalement pu abandonner le pays de la pluie et de la mauvaise cuisine pour retourner en Finlande, où tu as passé beaucoup plus de temps que prévu à tourner en rond chez toi en attendant une place dans le centre d’aide aux dotés de Tampere. Ta grand-mère a bien essayé de t’apprendre à tricoter et à faire de la dentelle, mais tu n’as aucun talent en la matière. 2020 est passée à une lenteur alarmante, le centre avait fermé le temps des confinements.
Du temps que tu as mis à profit pour faire comme beaucoup de gens dans le monde, à savoir te découvrir une certaine affinité pour les jeux vidéos de tous acabits. Même si tu n’as fait absolument aucun progrès en tant qu’imposteur sur Among Us, tu as tenté de mettre un pied dans l’univers du streaming et tu t’es constitué une petite communauté au fil du temps.
Tu étais soulagé quand, finalement, il fut temps de déménager à Tampere pour, à nouveau, un an. Et de pouvoir remettre les pieds dehors de manière générale.
Ça s’est mieux passé là-bas qu’en Angleterre. Peut-être parce que tu n’avais vexé personne dans les environs, ni été le sujet anonyme de la colonne faits divers d’un journal local ; oups. Si ta carrière de soliste n’était pas plus avancée à la fin, tu étais désormais capable de faire partie du gros de l’orchestre sans déclencher une détresse existentielle profonde à toute personne se situant dans un rayon de vingt mètres. Mieux encore, tu pouvais commencer à décider quelle émotion faire ressentir aux autres, moyennant de te concentrer pour en être le point d’origine. Le plus important, tu peux jouer sans risquer de déclencher ton don.
A moins d’être le centre de l’attention sur une scène.
Mais ça, ça ne risque pas d’arriver dans un futur proche, donc tu préfères ne pas laisser l’idée de traverser la tête.
Et c’est donc avec un diplôme de base en musique et un trou monumental au milieu de ton parcours que tu t’es demandé ce que tu allais bien pouvoir faire du reste de ta vie. Tu continuais de streamer, tu continues toujours. Tu as juste inclus un jour musique dans le planning, puisque tu n’as plus peur de toucher à ton violon ou à un piano. L’avantage de ton don, c’est qu’il ne fonctionne qu’en face à face.
C’est ta mère qui a soufflé l’idée de Tapë Roa. Après tout, tu voulais reprendre tes études. Tu n’étais pas tellement sûr de vouloir t’exiler à l’autre bout de la planète après le fiasco d’Oxford, mais il y avait un point pour te rassurer : la fac sur l’île dispense obligatoirement des cours de maîtrise des dons. Même si tu es théoriquement capable d’obtenir une dispense, tu ne l’as pas fait au moment de t’inscrire. Tu préfères avoir un garde-fou, on ne sait jamais.
Tu avais fait la fête avec des potes du centre de Tampere la veille de ton audition pour la DWI. Tu n’as jamais été aussi heureux de devoir faire un enregistrement en visioconférence. Déjà parce que tu pouvais être assis sur un tabouret et qu’il n’y avait aucun jury pour te poser des questions directement après, tu as donc pu retourner t’éclater au fond de ton lit pour survivre à la gueule de bois.
Bien évidemment, vous avez remis ça quand tu as été accepté. Les préparatifs du départ ont pris 24h de délai mais rien de très grave. L’avantage du covid, c’est qu’il a simplifié plein de démarches administratives. Combiné à l’utilisation d’internet, les choses se sont confirmées très vite. En un rien de temps, c’est devenu réel.
Et tu débarquais sur l’île pour la rentrée 2022, à 26 ans, avec 12h de décalage horaire dans la figure et la nécessité de mettre des draps à ton lit avant de pouvoir te laisser tomber dessus.
Triste.
- Liam HerinstenCo-fonda
- Messages : 71
Date d'inscription : 24/08/2019
Re: Pasi Bergdahl / Perkele [FINI]
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