- Vao Loi
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Date d'inscription : 29/08/2019
Vao Loi
27 ans• 20/03/1995 • M • 1M80 • Yeux : dorés • Cheveux : blonds souvent en bataille• boucles d'oreilles sombres•barbichette courte et sombreProfesseur universitaire d'art plastique particulièrement en peinture et dessin et chercheur au niveau sociologie de l'art pour, par et sur les dotés.
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Les ailes battent dans le ciel
Ailes rouges:
Tu as deux grandes ailes aux plumes rouges reliées à ta colonne vertébrale. Tu peux les plier pour pouvoir circuler. Tu peux aussi les étendre et battre des ailes pour t'envoler, la peur des premiers instants passées tu as adoré cette sensation de légèreté et que le monde soit si petit si peu menaçant d'en haut t'apaise. Tes ailes sont en permanence dans ton dos, tu ne peux pas les rétracter dans ton dos, cela peut être un avantage comme un inconvénient.
Liste des pouvoirs pris]
vers un horizon embrasé
Mais tu n'étais pas encore différent.
Un matin, tu avais six ans, des plumes rougeâtres poussèrent sur ton dos. Oh un fin duvet encore mais cela suffit à t’effrayer Tu avais entendu parler de ce qu'on faisait aux dotés, parfois on les exécutait d'autres fois ils vivaient avec plein de restrictions. Tu te devais de cacher ces plumes. Tu tentais tant bien que mal que ton dos ne soit pas découvert la première semaine tu te débrouillais plutôt bien.
Puis il y eut le jour de la piscine. Tu fis tout pour te prétendre malade en vain. Tu arboras un dos duveteux face à tes professeurs et tes camarades. Tes camarades éclatèrent d'un rire plein de cruelle ignorance enfantine. Ton professeur n'avait pas l’ignorance en excuse quand il sortit : « Qui a mis un monstre dans ma classe ? »
Tu pris tes habits en vitesse et fuis la classe, le cours, la piscine. Tu arrivais en courant à la maison, tes pieds étaient griffés par l’asphalte tu n'avais pas pris le temps de mettre tes chaussures juste ton short et ton tee-shirt.
Tu entras dans ta chambre et mis à fond tes chanteurs coréens préférés. Tu n'éclatas en larmes que quand ta mère te trouva caché sous ton lit.
Il fut décidé que tu n'irais plus en classe il fut décidé que toute sortie serait prohibée il fut décidé pour ton bien disaient les adultes de te cacher. Tu tenus grâce à Pororo le petit pingouin un dessin animé coréen avec un pingouin explorateur et ses amis dont un crocodile qui te faisait beaucoup rire. Tu te mis à dessiner avec passion. Tes héros de dessin animé mais aussi d'autres personnages et histoires sortis tout droit de ton imagination.
Tu avais douze ans quand cette relative paix s'arrêta, des policiers entrèrent dans la maison, des voisins leur avait dit que vous cachiez un enfant avec des ailes. Tes parents réussirent à chasser les policiers mais une chose était sûre tu ne pouvais plus rester en Corée du sud.
Tu avais un parrain canadien rencontré en échange scolaire lors de la jeunesse de tes parents, tu le rejoindrais '' pour les vacances '', on serra fort tes ailes dans ton dos avec des bandages et on te mit un très long tee-shirt trop large et long pour toi. Tu pris l'avion pour un pays inconnu et un parrain que tu n'avais pas vu depuis tes un an.
C'était un homme agréable, au canada il n'y avait pas de restriction contre les dotés. Il avait des cheveux roux et des yeux de forêt, sa voix était posée et apaisante, il adorait le café et te le fit adorer. Ta famille te manquait mais peu à peu il devint une figure paternelle de substitution. Tu voulais tout goûter, tout voir tu vis le Château Frontenac où tu jouais les guerriers en riant, t'émerveillas au panorama du belvédère de la la « Tour nationale du Canada » et pus retourner à l'école sans cacher tes ailes. Mieux ton parrain avait décidé de t'aider à les contrôler.
Vous allèrent en montagne, Whistler Blackcomb la plus grande station de ski d'Amérique du Nord, tu n'avais jamais fait de ski mais tu appris assez vite les bases, une semaine plus tard tu pouvais descendre les pistes les plus faciles. L’entraînement pouvait débuter. Tu descendais la piste. « Bien ouvre tes ailes ! » cria ton parrain pour que tu entendes en descendant la piste. Tu les ouvris. «Bats des ailes Vao ! » encouragea le parrain, ce que tu fis cela fit du vent sur tout ton corps mais qu'importe tu avais compris ce que ton parrain voulait t'apprendre et tu voulais apprendre pour une fois que ton don était mis en valeur. Tu battis des ailes de plus en plus vite et décollas du sol avant de prendre peur et de retomber dans la neige.
Ton parrain accourut inquiet puis voyant que tu allais bien il rit, te tapota l'épaule et dit : « Pas mal pour un premier essai ! » Tu ris aussi tu étais heureux.
Le temps passa tu ne retournas pas en Corée mais tu te fis des amis au canada, Anne, Sarah et Arthur.
Tu avais alors treize ans et tu dessinais près d'un terrain de baskets le ballon roula à tes pieds un jeune garçon allant le chercher aperçut ton dessin.
« Tu dessines vachement bien ! » dit-il. « Merci ! » rougis-tu peu à l'aise des compliments.
« Moi c'est Arthur ! Ça te dit d'aller jouer au basket ? Le gagnant se fera croquer par tes soins et si tu gagnes on te donne le ballon !» demanda le jeune adolescent. Tu hésitas mais ne voulant pas paraître lâche tu hochas finalement la tête pour dire oui.
Bien sûr tu perdis le match et ce ne fut pas à son grand mécontentement Arthur qui gagna mais une des filles Anne, chose promis chose due Anne adora son portrait.
C'est donc là que tu rencontras tes amis qui allaient devenir tes amis de toujours. Ils étaient tous des enfants du printemps.
Il y avait Arthur cheveux sombres et courts, bouille rose en pleine forme assez athlétique, treize ans , qui venait d'une famille de professeurs, Anne quatorze ans cheveux bouclés longs et noirs et yeux encre, peau chocolat qui avait des parents coiffeurs et Sarah la plus jeune du groupe douze ans longs cheveux bruns et yeux noisettes qui avait un père et une mère qui tenaient un restaurant.
Arthur avait un caractère énergique et altruiste et était passionné de basket , Anne elle coiffait et coupait avec ses ciseaux tout ce qui touffe vocation obligé, Sarah était plus timide mais il s'avéra qu'elle aussi adorait le dessin.
Peu à peu vous devinrent plus qu'amis Sarah et toi. A tes seize ans et elle quinze vous étiez ensemble. Mais au lycée tu surpris une conversation d'elle et ses copines : « Vao tu l'aimes Sarah ? » Sarah hocha la tête timidement. « Tu comptes faire ta vie avec lui quitte à avoir des enfants comme lui ? » Tu sentis ton cœur se serrer en attendant la réponse qui te rassura : « Avoir des enfants comme lui serait beau et maisss pourquoi vous parlez bébé on a quinze ans les filles ! » Cela se finit en éclats de rire gênés.
Toi te sentais heureux d'être aimé et accepté. Mais quand les parents de Sarah apprirent que vous sortiez ensemble, le père qui te connaissait bien pourtant te prit à part : « Écoute Vao nous t'aimons beaucoup mais il vaudrait mieux que tu cesses de fréquenter Sarah, elle a besoin d'un avenir normal. Tu comprends? » Tu voulais crier qu'ils ne lui avaient même pas demandée son avis mais tu te contentas de t'envoler loin de chez Sarah, tu pensas à l'emmener loin mais tu t'y refusas, tu connaissais trop la douleur de vivre sans famille
Le soir même tu fus pris d'un accès de rage et de peine dans la salle de bain de ton parrain et toi.
Tu pris un ciseau, un gros ciseau et commenças à couper tes plumes, c'était douloureux mais tu ne voulais pas t'arrêter. Tu finis par t'évanouir le dos plein de sang.
Quand tu te réveillas, un docteur t'examinait, autour de ton torse tu avais un large bandage, tu avais mal à en hurler. « Ça repoussera, il a eu de la chance de ne pas avoir atteint la colonne. » Le médecin soupira : «Tu t'es mis dans un bel état mon garçon ne refais plus ça d'accord ? Tu es un peu jeune mais quand tu seras en âge d'aller à l'université je connais un endroit où tu te sentiras accepté complètement, un refuge ! »
Le parrain remercia le médecin, il explosa ensuite en larmes dans tes bras dans un : « Mon garçon, mon filleul ne me refais plus jamais ça promis ? » Tu promis.
Tu adorais l'anglais autant que le dessin c'était la langue de naissance de ton parrain avant que ses parents viennent d’Angleterre en France à ses quinze ans.
Tu obtins ton diplôme de fin de lycée avec talent et décidas d'aller sur cette terre promise dite autrefois par le médecin : l’île de Tapë Roa, pour cela tu obtins non seulement une petite bourse au mérite mais aussi une Bourse de soutien à l'éducation supérieure des dotés (BSESD) qui paya l'avion, tes frais d'université, le logement sur le campus et un petit montant mensuel. Ton don visible et évident te permit une bourse assez haute.
Dans l'avion tu te dis qu'une nouvelle fois une nouvelle vie commençait.
Tu avais pris Arts plastiques en cursus majeur et Histoire de l'art et Design de mode et Sociologie en cursus mineur. La licence se passa bien, bien que tu n'osais pas entrer en contact plus que connaissance avec les gens suite à ce qui s'est passé avec Sarah. Bien sûr tu adorais ce qui était art et dessinais avec potentiel mais la sociologie t'intéressait aussi.
Souvent tu faisais des parallèles entre la sociologie et tes matières artistiques. Ainsi en Sixième année tu commenças une thèse sur l'impact sociologique de la bande dessinée sur l'image des dotés, c'est au cours d'une découverte de bande dessinée coréenne contre les dotées de propagande sur internet que tu voulus reprendre contact avec tes parents.
Tu leur écrivis une lettre mais le cœur lourd tu ne reçus jamais de réponse.
Tu obtins ton doctorat et devint professeur universitaire d'art plastique particulièrement en peinture et dessin et chercheur au niveau sociologie de l'art pour, par et sur les dotés. Tu avais hâte d'enseigner. Tu pus déménager avec cette nouvelle affectation d'une chambre d'étudiant à un appartement de la D.W.I Academy.
Encore une page de ta vie se tournait pour en dessiner une nouvelle.
Bien sûr les événements de 2019 et 2020 et le mouvement Pure Humanity ainsi que l'allocution du président Salmon piratée par les détracteurs des dotés t'inquiétaient voire t'angoissaient et te provoquaient de l'hyperventilation mais tu connaissais la discrimination depuis petit garçon.
Quoi qu'il arrive tu sauras gérer la tête haute.
- Mallaury DelorsCo-fonda • adopteunperso.com
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Date d'inscription : 24/08/2019
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