- Lenore Valentine
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A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
Lenore Valentine
25 • 01/03/1999 • M • 172 cm • Yeux : Ocre • Cheveux : Blond sale, mèches noiresEsthéticien & Apprenti Tatoueur
• Fumeur social, il continue par habitude
• Chaque matin, il noie son café dans du lait, et l’aime avec des céréales et de la Monster
• Dort encore avec une peluche (un calmar), et la cache au réveil
• Toujours très frais après deux nuits blanches à la suite, mais il meurt sur une grasse matinée
• Plus on le force, moins il y met de l’énergie
• Refusait de tenir bien ses couverts pour faire chier sa famille, en a gardé l’habitude
• A essayé le tir à l’arc, mais c’était trop dangereux
• Adore danser, mais pas en public
• N’apprécie la musique que s’il y a des basses... Se détruit les tympans avec son casque à la moindre occasion
• Ne prends pas toujours soin de ses affaires, mais continue à utiliser ce qui est cassé
• Griffonne souvent sur la première surface disponible, ce n’est pas toujours joli
• Prends ses photos en mitraillette, les plus belles ne sont pas toujours des accidents
• Ne boit de l’alcool que quand il se sent mal
• Très capricieux avec la nourriture. Aime les plats fumés et crus, mais ne les digères pas toujours
• Sait reconnaître plus de substances au goût qu’il ne voudrait bien l’admettre, et ne dira jamais lesquelles
• Cuisine bien, s’il a une bonne raison de le faire
• En manque constant d’attention, mais ne l’assume pas. Retient vite les préférences et habitudes de celleux qu’il fréquente, mais dira toujours que c’est du hasard
• Adore la compagnie des animaux, même ceux qui rampent, qui volent ou qui mordent
• Excellente mémoire pour se rappeler des autres, et juste un peu rancunier, parfois.... Donne plutôt dans les petites vengeances ridicules
• Ignore les gens trop indiscrets avec du smalltalk sans âme, et sinon il fait bien le mutisme
• Déteste être appelé par son nom de famille
• Parle plus vite qu’il ne réfléchis
• Ne sait pas faire une poker face, essaie quand même
• Aime bien jouer aux cartes. Aime bien tricher aux cartes
• Reporte tout ce qu’il peut au lendemain
• Peut laisser tomber ce qu’il fait juste pour sortir marcher sous la pluie
• Préfère se déplacer en rollers, mais se tient plus souvent aux murs qu’il ne voudrait l’admettre
Let Thee Right
« Mauviette. Couard. Dégonflé. »
Trois mots qu’ils lui répétaient, à chaque fois qu’il se défilait. Mais c’était ça, Lenore : De si grands élans de lâcheté, toujours si bon à fuir ses moindres difficultés. Un rien capable du médiocre, l’incapable, il n’en était qu’excuses et mauvaise foi face à chacun de ses ratés. Fataliste à s’en crever, si facilement il abandonnait, si déjà rien n’allait changer.
« Inutile. Médiocre. Tricheur. »
Trois mots qu’ils lui crachaient, lui tremblant de peur, à s’en écraser sous le poids de sermons tueurs. Mauvais joueur, tout bonnement mauvais, à s’en précipiter sur la voie facile et ses belles lueurs, n’offrant à l’effort que bras baissés, pitoyables pleurs. S’il essayait ? D’aucune ambition, son mieux bourré d’erreurs, pauvre petit couard à chaque foudre s’en cachant derrière sa sœur.
« Faiblard. Pitoyable. Parasite. »
Trois mots qu’ils lui placardaient sur le front, acides, toujours à le pousser dans ses larmes les plus petites. Prompt au chagrin, au doute, à chaque geste attendant critique, lui s’en cachait derrière cette bête fierté égocentrique. Être pathétique, le blond, submergé d’émotions si vite qu’encore il s’en défendait de cette langue insipide si caustique.
« Ridicule. Incorrigible. Insignifiant. »
Trois mots sous lesquels ils le noyaient inlassablement, lui si maladroit qu’un moindre échec en devenait inconscient. À toujours creuser, au fond, absurde acharnement, Lenore en fuyait, mentait, trichait encore pour d’autres ratés, tant le sort en devenait mordant. La barre si basse, comptant les ans qu’encore il l’en remuait, pauvre minable pas foutu d’accepter qu’il eût cessé d’être important.
« Pourri. Insolent. Gâchis. »
Trois mots qu’ils lui lançaient, encore, face à ses cris comme ses moqueries. Indiscipliné, lui, jamais un respect qu’il en défiait le moindre interdit. Rebelle d’un rêve, d’un dimanche, ça oui, bon à revoir le monde sans étiquette le lundi, imbu d’apparences et de paraîtres rassis lorsque les actes n’en étaient jamais que si infimes, petits.
Et pourtant ?
Les mots n’étaient que leurs, serrant, taillant. « Hypocrites. Ordures. Opportunistes. », ce que lui répondrait, le jour où il en aurait le cran. Et elle, qu’en disait-elle seulement ? Qu’il était doux, son frère, à sa manière attachant. Qu’il en était plus qu’apparent, sensible, quand même lui l’en nierait catégoriquement.
Chaussures rehaussées, maquillage à s’en cacher d’un zèle en excès, complexé, d’une grimace ennuyée, blasée, qui fixerait comme si rien ne le touchait, si vite fuyard et malaisé. Ce regard ? Il parle, il crache les mots, ceux que l’autre ne saurait dire haut, noyé, imbibé de son putain d’ego. Il dit long, oui, il danse des sourcils, évite, vacille, en montre par les pupilles au-delà d’une face de déni, roulant de soupirs futiles, de sifflements imbéciles.
Tenue colorée, hachée, à se la jouer grunge, punk, tout le tact d’un ado qui se rebellerait, les tissus à pas en grandir ni maturer. Trouées, cisaillées, ornées, patchées, piochées au rabais, recyclées, dépareillées, mal genrées, ses fringues en faisaient tiquer, sciemment ajustées pour faire chier celleux qu’il fuyait pour ce style absurde qui, finalement était resté.
Toujours d’une bougeotte sotte, il en aurait les mains qui tremblaient si elles ne pouvaient s’occuper d’un stylet, frustrées s’en pinçant le haut du nez, les ongles à râcler cette peau sur laquelle il griffonnait, les jambes à s’en croiser, s’en décroiser sans rester, taille serrée dans ces vaines tentatives de s’en arrêter. Tactile ? Trop gêné, effrayé des autres dont il voudrait se rapprocher, quand bien même il était de ces cheveux que l’on voudrait caresser.
Ah, et qu’il en ferait piquer des narines, corps hanté de ce parfum d’encre, de nicotine, produits masqués d’une odeur vaguement féminine, florale, achetée à l’arrachée aux rayons d’une épicerie des moins fines. À l’oreille, la voix s’en voulait chantante, haute sans miel, s’en forçant de monotonie peu naturelle quand il en lèverait yeux au ciel. Agitée, elle en portait presque rauque, bourdonnement d’abeille, laissant ressortir un bête accent français factice, appris pour que sa petite mère s’en émerveille.
Les rires, alors ? Enterrés, hachés, cachés. Etouffés, c’en étaient bruits sourds d’un oublié que peu connaissaient, lui qui au mieux s’en contenterait de pouffer, glousser, mais vous pouvez toujours essayer.
Advesperascit
Le pouvoir, ce sont les nerfs. Il s’en change d’un air, jamais volontaire, calqué sur les pensées profondes et celles qui se bousculaient, prenant de couleurs et de nuances avec les sentiments qui l’imprégnaient. Aussi longtemps qu’en venait peur, anxiété, euphorie, rage et larmes peinées, un liquide s’en allait altéré, Don de transparence comme une chair qui grimaçait, l’expression de ce qu’une façade cacherait.
Le stress, la peur donnent au rouge de l’incolore, formant au sol des arc-en-ciel alors, lueurs dansantes rappelant pétrole inodore, liquide si faiblement visqueux qui s’en enflammerait d’un rien qu’une étincelle de feu.
La rage s’en voit sève acide, irritant de sa prise tel le crâne brûlant sous les iris. Chauffant, le sang en serait presque brûlant, bullant et mouvant, agité et remuant, grondant à en ronger ce qu’il toucherait, orage pétillant.
Larmes et chagrin font d’une mélasse sombre une encre crasse, une qui s’en va fluidifiant, torrent inondant, tâchant rance et prenant. Mimique du noir qui attache, c’en est couleur qui enlace et laisse trace.
Et l’amour ? Elle, il ne l’en reconnaît pas, lui préférant un déni et le confort des autres trois. S’il s’en griffe les doigts, c’est ce goût de cerise infâme, liqueur sans alcool qui colle d’un embarras.
Whirling in Rags
« De Garlande », un père, puis « Valentine », une mère, d’une union sans âme pour un échange austère, fruit de l’avare ambition d’un banquier qui n’y voyait qu’affaires. Cœur de pierre ? Amer, le gourmand amant, aveugle des courbes et des lippes dansantes, n’avait d’yeux finalement que rivés sur ces porte-monnaie anglais, toujours à chercher plus du désiré argent à accumuler pour mieux y noyer cette insatiable cupidité. Et elle ? Bonne qu’à brasser de l’air, enchaîner les croisières, elle en était d’une beauté sévère, imposante, si grande, le regard capturant bien plus que son si loyal partenaire.
Une bague, ce n’était jamais qu’un petit marché, alors, un de ceux dont les infractions s’en pardonnaient par l’or, les envies libertines d’elle s’en oubliant si vite par l’homme retors. Ah, mais on s’en disait s’aimer, encore, côte à côte le cœur levé, auprès de ces galas, ces réceptions dorées de la haute à s’en dire un couple à envier… À la vie comme à la mort ?
Cric-Crac, Clac.
Une famille, c’était deux, trois puis quatre, quelques pauvres gosses sortis d’une entrevue fugace d’un amour avare, presque acariâtre. C’étaient Bellémy et Rochelle, les aînés que le vieux requin formerait de plus belle, deux pâles copies, rances, pourries, aimables comme des coup d’pelles. C’était aussi Melusine, une sœur, celle pour sa mère, trop mignonne pour que l’autre ne l’emporte, elle. Trois enfants, ainsi, mais combien étaient de lui ? De ces partages de couche d’une si rare et éphémère nuit ? Que diable, qu’il en dirait, puisqu’au fond, il les aimait, pas vrai ?
Pour lui, deux n’étaient qu’assez, et un autre fils ne serait qu’excès, fardeau inutile pour plus à partager. Deux lions, deux loups, c’était tout ce qu’il voulait, mais l’autre mégère ne cessait de l’en exaspérer, si déterminée comme si elle les en collectionnerait. Après tout, le quatrième serait pour elle, juste pour en remplacer la petite qui grandissait, se faisait vieille. Sans sa tendre fille, comment ferait-elle, la mère, pour s’en montrer aux autres pupilles ? Il lui fallait l’accessoire, l’apparence à exposer, l’enfant à embrasser, le temps juste de saluer et d’en être photographié.
Elle demanda, elle insista, redoutant les rides qui, sans marmaille sous le bras, n’étaient que signes d’une jeunesse avançant au trépas. Maman s’en voulait qu’on la voie aimant, berçant, non d’un âge pourrissant en s’avilissant. Céda-t-il, alors ? Le père, face à ce non nécessaire, cet embarras qui lui pinçait le flair ? Peut-être qu’il l’en toucha, sa foutue partenaire, juste pour un peu lui plaire et la faire taire, ou même du-t-il reconnaître l’adultère : Après tout, ce dernier enfant, ce n’était jamais qu’un chiot sans dents. Si doux et délicat petit rat, lui qui n’en serait qu’embarras face aux autres que lui préféraient tant le vieux rapiat.
Comment si vilain pourrait-il être sien ?
Robes, sourires, mascara.
Trimballé à défaut d’en être dorloté, Lenore enfant n’a jamais été qu’objet, porté et décoré partout où sa mère, elle, allait. Oh, mais qui s’en plaindrait ? Il connu croisières, luxe, voyages, et, surtout, est-ce que seulement il s’en souviendrait ? De parures colorées, il était tantôt le petit garçon qu’elle n’eut jamais élevé, ou fille de plus pour remplacer son aînée, de jolies robes et colliers affublé, et plus tôt maquillé qu’il ne savait compter. N’était-il pas si beau, comme ça, si belle, parfois ? Tous les regards le disaient, d’enthousiasme mal caché, faussé, lui passant de bras en bras finissant dans ceux d’un servant pour l’en débarrasser, le temps où il fallait s’en occuper.
L’école, ce n’était jamais que si tard, pour ces riches qui s’en fichaient, alors pour lui, ce n’en seraient que quelques tuteurs français pour ne pas trop s’en embêter, encore partir et l’emmener quand on le voulait. Bienséance, courtoisie, calligraphie ? C’en était un défilé de leçons infini, à les finir avant de pouvoir les nommer, les vomir, les recracher, tant qu’au moins elle, elle en souriait. L’accent aux lèvres qu’il en tenait, si spécifique, ce n’était juste qu’un dernier caprice caustique pour cette mère qui trouvait Paris si romantique.
Mais un jour, elle l’en lâcherait… L’enfant aussi, lui, vieillirait. Puberté, acné, et cette croissance qui poussait, ces traits qui s’allongeaient : Plus que dépassé, il n’en finirait que par trop vite l’en dégoûter. L’amour, alors, n’allait que trop peu en durer, elle qui s’en éloignerait, s’en trouverait autre artifice, et à son cher époux rendrait son pauvre fils.
Médiocre. Médiocre. Médiocre.
Et le vieux, alors, avait-il essayé ? Se disant bien que malgré sa douceur en dehors, l’intérieur en restait peut-être à sauver ? Il lui donna, pour sûr, tout de ces exigences dont il avait bercé ses précédentes engeances, tentant, une fois de plus, d’en faire son image, son mirage, d’y recréer un peu de lui pour s’en oublier sa propre mortalité. Demandant, strict et cruel, la figure paternelle l’en poussait à plus qu’être cet enfant mal choyé, clamé pourri et gâté, lui ou elle, si déjà il devrait l’en rabaisser, le comparer à ses autres fils si modèles.
Le petit avait tenté, qu’il disait, de cent et mille essais, tous ratés, plongés dans une vaste médiocrité. Moyen au mieux, perdant, peureux, l’enfant voyait sermons s’en cherchant sa mère et ses jupons, au mieux cachant sa peur derrière sa sœur, seule au moins à lui inspirer un peu plus que froide terreur. Rien à en tirer, de toute façon, jamais, et l’on l’en laissait s’en aller, pleurer, s’épuisant au mieux d’une raillerie et d’acidité s’il devait s’en morfondre dans sa stupidité. « Valentine », alors ? Le nom de sa mère, qui n’en avait plus que faire, l’injure de plus pour l’en priver, du titre qu’il ne serait jamais digne de porter, lui encore trop jeune pour le réaliser.
Et de rêves, alors, le petit ? Enfouis, eux, détruits. Moyen partout et jamais bon, s’en disant vaguement chercher inspiration, aspiration, si ce n’étaient ces maths, ces langues, ces cours à la con qu’il ne suivait déjà plus assez de raison. Ah, mais au moins il avait les prérequis scolaires ? S’en sortait sans non plus trop de misère, si moyen, si standard et sans plus que l’absolu nécessaire, il en était ce balloté qui suivait, pas foutu de s’intéresser, de trouver un rien qui saurait l’en motiver. Mais Melusine, au moins, elle l’encourageait ? Le poussait à essayer, lui qui, pour qu’elle l’en laisse, s’en voyait sportif, archer sans succès, bon qu’à des médailles pas même cuivrées pour des compétitions auxquelles il ne voulait pas participer.
Cecil, Césille ? Si imbécile.
Sorti avec les honneurs des ratés qui essayaient, la prochaine étape en était York, internat et université. Un nom un peu huppé ? Pas mérité, mais celleux-là n’en regardaient que plus la monnaie que le CV. Lenore n’en avait qu’assez, de son côté, mais il avait ce résigné à au moins écouter, de sa sœur un plaidoyer d’un peu plus avancer, et de sa mère, discours si éphémères, ces paroles en disant que son nom à elle, il devrait le porter diplômé.
D’un effort, lui s’en pensa touché par les couleurs, dans les arts trouver un peu de bonheur, à en suivre cette sensibilité qu’il refoulait, refoulerait, continuait à nier quand bien même elle semblait l’en guider. Il tenta filières, matières, des leçons éparpillées et lui réorienté à s’y perdre, étudiant si dissipé qui voulait tout essayer sans jamais n’en rien garder. Peur de s’investir, de se voir couler, échouer, subir, peur de ne jamais en finir, l’étudiant enchaîné enchaînait ces cours dont les codes le brisaient pour mieux le déconstruire sans jamais l’en saisir. S’il était mieux, maintenant ? Il ne l’en disait, communiquant à ces parents que quelques enveloppes informelles et cartes postales, trois par an.
D’autres noms, nombreux, aussi étaient, c’étaient elleux, des visages et des potes en qui il s’en reconnaissait, autres lassé/es fuyant les rouages chronophages, les cages et ces rêves sages si mielleux que vendait la télé. Gosses de riches rebelles, ironies à en lever les yeux au ciel, étaient à se jouer punk, clamer casser un système cruel de slogan à moitié chantés, de bas vandalisme à en renverser les poubelles. Famille, patrons, pères en étaient fuis, haïs délétères, quand l’on se scandait libres, queers, fiers, fier/ères.
Puis, un nom en sortait, Cecil, déformé en un sobriquet, ce foutu accent français, lui venait d’où l’on ne savait, fort de ce regard qu’était loup chez les moutons au milieu de la petite bande du blond. Il avait tout, lui, main prenant ce qu’elle voulait, et aurait tout si tant était qu’il le désirait, toujours menant les autres à s’adonner, se donner, s’y donner et chercher, chercher, s’en dépasser. Césille, comme il l’appelait, c’était ce plus qu’il redoutait trouver, qu’il n’assumait mais qu’il suivait, les petites bêtises en croissant plus grandes, gourmandes, pour s’avancer sans idées, débridé, d’une si folle danse pour deux yeux d’amande.
Rêves d’US, rêves d’us, rêves usés.
Pourtant, les folles histoires, elles ne finissaient avec jamais moins qu’un bruit de cent pétards de foire, et puisque Cecil, c’en était encore et toujours cette lutte des fiertés futiles, c’en venaient ces envies même d’en secouer les îles, retourner des dix et des milles. D’arrogance, les limites étaient déjà passées, froissées, l’on s’en arrachait d’abord de deux côtés, avant de s’en cisailler, s’en morceler, pour qu’en un groupe en finisse plus éclaté qu’une simple pensée. C’était un cri, plusieurs, un oubli raté, un souvenir rassis. C’était juste lui, après un temps, un jour, plus encore, et c’en serait sûrement mieux ainsi.
Puis York, c’était fini. Un diplôme de traits et de couleurs, option photographie, torché mais abouti, entrecoupé de ces quelques idées d’un jour ou d’une nuit. D’un troupeau devenu meute, Lenore en était à une main à peine remplie, toustes de quelques rêves pas réfléchis, à s’en chercher où trouver ce qu’on ne savait nommer, l’idéal jamais décrit. Il y eut cette discussion, aussi, des paroles à une autre vie, l’un disant retourner à Paris, l’autre s’en aller pour les Etats-Unis, mais le blond, qu’adviendrait-il de lui ? Il s’en disait qu’il serait mieux parti, lui, deux autres, et cette angoisse d’un futur de rien, de haine et d’ennui.
De cinq en trois, les autres s’en iraient, là-bas, séduits de ces rêves d’immigrer dans un plus lointain pays, un où l’on pourrait, il paraissait, atteindre succès à partir d’un rien apporté. Visas faciles, utiles, par une quelconque famille docile, et les amitiés d’hier s’en allaient fières, laissant derrière celui qui, Doté, ne pourrait suivre si bien, il semblait. Pourtant, le pouvoir qu’il avait, ce n’était jamais un rien de plus qu’à s’en amuser ? L’année passée, enfin éveillé, c’en était qu'à peine ça à s’en différencier au milieu des autres agneaux égarés, jusqu’à ce que civilisation, parents retrouvé.es, on en dirait qu’il eut perdu son humanité pour un rien de plus qu’une croix sur un papier.
Encre, grisaille. Dopamine.
Retour à Londres, trombe, un pied dans la tombe et aux ailes brisées, la colombe. Tout en était piétiné, de trois en un seul, isolé, numéros faits effacés, et l’idée d’un jour qui n’en était qu’enterrée. Deux semaines passaient, puis quatre en six, brûlées, pour l’autre qui, rapatrié, sermonné, en était enfermé de son propre gré, les yeux fuyards à en éviter les autres retors, misérable à en faire le mort, s’en cachant d’exister comme s’il avait tort. Manège des fiertés, alors, pères et frères à mordre, et lui à en fuir, encore, n’en voulant qu’un ailleurs enfin, plus loin n’en demandant pas plus qu’une main.
Il lui restait Melusine, au moins.
Elle, toujours là, dernier doigt qu’il ne s’était pas encore arraché, las, bien foutue de l’aider une énième, dernière fois. Alors ? Deux promesses de messages, un au revoir et un visa, un maigre acompte caché de « Papa », un avion pris tard, un regard derrière, et de Londres il n’en voyait plus les toits. Adieu, Lenore -Bonjour, Tapë Roa… Là où, au moins, on ne l’en refusait pas.
Quelques jobs s’en succédaient, pour s’installer, s’en sortir, payer. Le nécessaire, il le faisait, non sans râler, puisqu’il lui fallait cet ego à montrer. Et l’ambition, alors ? Tuée dans l’entrepôt, sous vingt livraisons d’une journée, une nuit dehors, la tête à s’en exploser. C’en était marre, encore, cette musique de fond qui en recommençait, la routine à s’en mordre pour oublier. Semaines, mois, saisons, le temps passait en sablier fracassé, les visages s’en perdaient, et d’un n’en restait peut-être plus rien, pour un temps, à s’en écraser pour un pain.
Et puis, c’en serait un rêve envolé ? Retourner quémander ? Auprès d’une famille qui l’aurait enterré volontiers, l’agneau égaré, lui pas foutu de se décider, lui qui s’en dégoûtait à s’en écorcher. Ah, qu’il s’en gonflait, tant pas prêt de rentrer qu’il s’en résignait à rester, quitte à plier, en ramper, enchaîner, à nouveau enchaîné, deux contrats après. La gueule dans les jambes, un salon de beauté et il en était renouvelé, lui, l’accueil d’un sourire se forçant, employé polyvalent pour un dernier titre qu’il avait pu gratter, avec cette signature sur les papiers à remercier.
Redevable, lui serviable ? Culpabilité ? Et c’en faisait un an qu’il y était, prenant bientôt même la relève de la tatoueuse qui partait, si ravi de pouvoir se passer de ces temps à épiler et nettoyer, et tous ces ongles encore à colorier. L’encre : un conte en deux temps, déjà avant pour s’en ricaner, vanter, affaire laissée en partant, puis ce maintenant… Mais au moins, il y donnait encore du sien ? Des heures sup’ à en devenir chien comme pour rattraper les ratés d’un passé résigné, juste pour la fin.
- Pasi Bergdahl
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Date d'inscription : 27/11/2023
Re: A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
Je passerai m’occuper de ta fiche ce weekend, j’aurai accès à un PC et je serai un peu plus posée pour voir tout ça !
En attendant n’hésite pas s’il y a quoi que ce soit, je suis joignable par MP ou sur discord
Débizou
- Philippa Mullins
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Re: A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
- Pasi Bergdahl
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Date d'inscription : 27/11/2023
Re: A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
J'ai plusieurs petites questions, notamment concernant le pouvoir de Lenore, donc je vais commencer par-là. Alors, déjà, sympa l'effet aspirine, j'aime beaucoup l'idée, les dons empoisonnés comme ça, c'est les meilleurs ! Maintenant, il faudrait qu'on puisse savoir les choses suivantes :
• Risque d'hémorragie accru, donc je suppose qu'on parle d'hémorragie interne, mais est-ce qu'il peut se retrouver à saigner du nez ? des yeux ? Ou justement, il va plus saigner du nez/des yeux/d'ailleurs et a un fort risque d'hémorragie interne spontanée ?
• Est-ce que ça s'arrête tout seul ou est-ce qu'il faut une intervention médicale ? Si intervention, au bout de combien de temps ? Puisque tu précises que son don est actif en permanence (
• Est-ce qu'il se coupe (mettons en se faisant un sandwich, que sais-je), il cicatrise normalement ou est-ce qu'il doit faire attention comme une personne hémophile ?
• Il doit avoir des bleus facilement, non ? Bon ça c'est plus une question de curiosité mdr tu n'as aucune obligation d'en faire mention où que ce soit, ça m'a juste traversé la tête
Et maintenant pour l'histoire, je vais juste te demander de rajouter un repère temporel pour savoir quand est-ce que Lenore est arrivé sur l'île, son âge au moment de son arrivée ou l'année où il a posé la première fois les pieds sur le caillou
Et ce sera tout ! N'hésite pas si tu as des questions :3
- Lenore Valentine
- Messages : 88
Date d'inscription : 20/05/2024
Re: A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
> Il n'est normalement pas mention de risque d'hémorragie accru : C'est plutôt la dangerosité des hémorragie, qui est accrue. Comme le flot est plus rapide, il s'arrête plus difficilement et coule plus abondamment, et ça s'applique aux pertes internes comme externes -Ceci dit en cas de fort stress, effectivement, le nez peut assez bien être un endroit où ça peut éclater. Par contre ses vaisseaux ne sont pas plus fragilisés que ceux d'autres personnes, c'est vraiment juste un problème de débit et de fluidité.
> Le pouvoir s'active quand ses émotions s'emballent fort, et se tasse lorsqu'elles se tassent. En toute logique, quand c'est lancé, ce n'est pas évident à arrêter, mais, s'il tombe inconscient par exemple, ça s'interrompt assez bien tout seul. En fait, à cause de ça, le don peut assez difficilement le tuer directement pendant la partie hémorragie, c'est plus une question de comment il s'en sort après avoir perdu autant de sang, si les plaies se sont aggravées, ou s'il y a du feu à proximité... Après, je pense qu'il faut aussi préciser que ça ne change pas ses veines en tuyaux d'arrosage inarrêtables non plus, ça augmente juste drastiquement le débit : Un garrot, par exemple, ça peut rester très efficace, comme diverses autres mesures.
> Il cicatrise normalement, comme tout le monde. Ça dépend surtout de la situation dans laquelle il se coupe, puisque le pouvoir nécessite tout de même un certain niveau de stress émotionnel pour que son effet ne soit remarquable.
> Oui, et non. Il ne va pas en avoir de manière spontanée -Son pouvoir n'est pas l'hémophilie, mais lorsqu'il a une crise par rapport à son Don, son corps peut effectivement plus facilement en former.
> C'est ajouté. Il arrivera au courant de mai 2024 (25 ans).
Voilà pour les réponses ~
- Pasi Bergdahl
- Messages : 109
Date d'inscription : 27/11/2023
Re: A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
► Fiche de Liens
► Demande de Rp
► Messagerie
Et si tu veux un avatar, ou t'amuser, ou juste voir pour des rp plus importants comme les missions, c'est par ici !
► Missions
► Création
► Flood
- Lenore Valentine
- Messages : 88
Date d'inscription : 20/05/2024
Re: A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
Partie Traits : J'en ai surtout ajoutés qui manquaient, mais j'ai aussi regroupé ceux qui faisaient redite.
Partie Pouvoir : Là j'ai essayé de faire un peu plus court en réécriture, mais si besoin je peux remettre des compléments en forme de FAQ tout en bas
Partie Histoire : Totalement réécrite. Le fond ne change pas, ceci dit, Lenore a vécu les mêmes choses, et toutes les périodes de sa vie avant sont restées les mêmes. J'ai, en revanche, détaillé son passage entre les études au moment où il était ado et l'île, qui m'avait semblé un peu manquant de base, et j'en ai profité pour essayer de rendre le tout un peu plus agréable à lire...
Dans tous les cas j'ai gardé l'ancienne fiche en backup dans mes fichiers, si vous voulez la reprendre sous les yeux pour comparer des éléments. Voilà voilà~
- Lenore Valentine
- Messages : 88
Date d'inscription : 20/05/2024
Re: A Sheep in Wolf's Clothing ▬ Lenore Valentine
Le reboot est dans les bacs
Mine de rien, pas mal de détails ont été changés au passage (et pas tant que ça non plus... Je vous laisse voir... Ça risque d'être un peu long pour que je le résume en un message), pour suivre un peu plus la façon dont je joue Lenore maintenant et comment j'aimerai le jouer ici. Encore désolé pour le dérangement et merci de votre patience.